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This research aims to contribute to the study and characterization of the pigments used by the French painter Étienne Dinet at the dawn of the 20th century. Our approach draws on painting manuals written by the artist (Les fléaux de la peinture), in which he shows his search for materials to be used in painting. Based on these writings, a database of scientific photographs and reflectance spectra (visible and near infrared) was created to determine the pigments used in his paintings. Seven paintings were then studied. Scientific imaging enabled us to characterize the painter’s palette, especially when we had the opportunity to combine several analytical techniques producing complementary data. We have thus shown the value of using a set of non-invasive imaging techniques simultaneously for pigment characterization: no pictorial material is required and the low amount of light radiation during measurements does not affect its conservation. Technical photography can provide a lot of information about the state of preservation of a painting and allows us to detect restoration interventions done over time. It also allows us to make hypotheses about the painter’s palette. To confirm these hypotheses, analyses such as X-ray fluorescence and hyperspectral imaging, which provide more accurate information and more direct interpretation, are required.; Au cours de cette recherche, nous avons contribué à l’étude et à la caractérisation des pigments utilisés par le peintre français Étienne Dinet à l’aube du XXe siècle. Notre approche a consisté à nous appuyer sur les manuels de peinture écrits par le peintre (Les fléaux de la peinture) dans lesquels il expose sa recherche des matériaux à utiliser en peinture. En nous basant sur ces écrits, nous avons créé une base de données de photographies scientifiques et de spectres de réflectance (visible et proche infrarouge) pour pouvoir déterminer les pigments employés dans ses tableaux. Sept tableaux ont ensuite étudié. L’imagerie scientifique nous a permis de caractériser la palette du peintre, en particulier lorsque nous avons eu la possibilité d’associer plusieurs techniques d’analyse produisant des données complémentaires. Nous avons ainsi montré l’intérêt d’employer simultanément un ensemble de techniques non invasives d’imagerie pour la caractérisation des pigments : aucun prélèvement de matière picturale n’est nécessaire et la faible quantité de lumière irradiant l’œuvre durant les mesures n’affecte pas sa conservation. La photographie technique peut fournir de nombreuses informations sur l’état de conservation d’une peinture et nous permet de détecter les interventions de restaurations effectuées au cours du temps. Elle nous permet aussi de formuler des hypothèses sur la palette du peintre. Pour confirmer ces hypothèses, il est nécessaire d’effectuer des analyses comme la fluorescence des rayons X et l’imagerie hyperspectrale, qui fournissent des informations plus précises et dont l’interprétation est plus certaine. |
