Popis: |
Les cancers du sein et de l’ovaire constituent un problème de Santé Publique majeur nécessitant des thérapies innovantes. Les progrès dans la connaissance des mécanismes de cancérisation ont permis d’identifier des nouvelles cibles thérapeutiques. La Poly(ADP-ribose) polymérase, identifiée comme le partenaire de l’interaction létalité́ synthétique de BRCA, pourrait être une cible intéressante chez les patients qui portent des mutations de BRCA ou des autres gènes impliqués dans la recombinaison homologue. Après l’Olaparib qui est le premier inhibiteur de la PARP ayant obtenu l’AMM européenne, de nombreux inhibiteurs ont été développés. Les essais cliniques sur les inhibiteurs de la PARP(iPARPs) en monothérapie ou en association avec les autres agents de chimiothérapie ont montré l’efficacité des iPARPs chez les patients atteints de cancers du sein ou de l’ovaire avec des mutations de BRCA. Les iPARPs sont généralement bien tolérés. De manière plus intéressante, les iPARPs ont montré des résultats encourageants dans des situations limitées mais à grand besoin médical comme dans les cancers du sein triple négatifs, les cancers du sein et de l’ovaire récidivants ou encore résistants aux chimiothérapies classiques.Ainsi, cibler la protéine PARP par les inhibiteurs constitue une stratégie prometteuse dans les cancers du sein et de l’ovaire. Il a été montré qu’ils pourraient avoir une application dans d’autres cancers comme le cancer de la prostate, du poumon et du cerveau ou encore dans les maladies inflammatoires, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Plusieurs études sont en cours pour une application plus large et pour permettre leurs utilisations plus adéquates chez les patients. |