Institutionalizing apprenticeship in the craft organizations of Rouen at the end of the Middle Ages
Autor: | Rivière, François |
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Přispěvatelé: | Identités, Cultures, Territoires (ICT (EA_337)), Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7), Laboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris (LAMOP), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2019 |
Předmět: | |
Zdroj: | Mélanges de l’École française de Rome-Moyen Âge Mélanges de l’École française de Rome-Moyen Âge, École française de Rome, 2019, Apprentissages, États et sociétés dans l’Europe moderne, 131 (2), pp.207-219. ⟨10.4000/mefrim.6386⟩ |
ISSN: | 1123-9883 1724-2150 |
DOI: | 10.4000/mefrim.6386⟩ |
Popis: | International audience; In Rouen, apprenticeship sources and craft organizations were combined at the end of the thirteenth century. In the fourteenth century, the majority of professional organizations supervised training, with exceptions similar to those in Paris. An apprenticeship was required even for those workers who had already acquired technical skills through activities close to or outside Rouen. Authorities sometimes favored migrants by abolishing the requirement of a local apprenticeship. Nevertheless, the craft guilds for “foreigners” ended up regulating apprenticeships just like other guilds during the fifteenth century. The link between guilds, apprenticeship and innovation, as suggested by Stephan R. Epstein, appears less prominent in Rouen where the transmission of social norms aimed to integrate communities, and where crafts were regulated by the authorities.; À Rouen, les sources sur l’apprentissage et sur les organisations de métiers émergent de manière conjointe à la fin du XIIIe siècle. Au XIVe siècle, une majorité des institutions professionnelles encadrent la formation, avec des exceptions similaires à celles de Paris. Un service d’apprenti est même exigé pour ceux qui ont déjà acquis des compétences techniques dans des activités voisines ou hors de Rouen. Mais les autorités favorisent parfois les migrants en abolissant l’obligation d’une formation locale. Néanmoins, les organisations de métiers « foraines » finissent par réglementer l’apprentissage comme les autres au cours du XVe siècle. Le lien entre guildes, apprentissage et innovation suggéré par Stephan R. Epstein apparaît moins à Rouen que la transmission de normes sociales permettant l’intégration dans des communautés, dont le contrôle de la profession est limité par les autorités. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |