Aspects étiologiques, cliniques et thérapeutiques des positions compensatrices de tête
Autor: | Poignant, Manon |
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Přispěvatelé: | École d’Orthoptie - Clermont-Auvergne (EO - UCA), CHU Clermont-Ferrand-Université Clermont Auvergne [2017-2020] (UCA [2017-2020]), Adrien Coutu |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2017 |
Předmět: |
Botox
Paralysie Ocular head tilts Prisms Torticolis oculaire Strabisme précoce Prismes Ocular torticollis Déséquilibres oculomoteurs Early squint Oculomotor imbalance Nystagmus Positions compensatrices de tête Paralysis Toxine botulique Surgery Chirurgie [SDV.MHEP]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology |
Zdroj: | Médecine humaine et pathologie. 2017 |
Popis: | Background: In the ophthalmic world, the ocular head tilt allows research on visual improvement which can be: monocular: increase of visual acuity; binocular: improvement of binocular vision and stereoscopy; motor: by searching an area where deviation will decrease in paralysis or an area of less nystagmus. Improvement of vision earns on discomfort of torticollis. This position is adopted by the patient so as to compensate for an oculomotor or sensorial disorder. It is therefore different in terms of disorder associated with it (horizontal, vertical,oblique or torsional).Objectives, population and methods: The aim of this research paper was to achieve a statistical retrospective study on etiological, clinical and therapeutic aspects of ocular headtilt among 60 patients at Gabriel-Montpied hospital. We have collected information from the orthoptic and ophthalmologic examinations performed in the hospital. First, we have studied the frequency of the different diseases within the population but also the different types of ocular head tilts found (head turn on the right or on the left, tilted head in right or left shoulder), the frequency of treatment used (prism, botulism toxin injections and surgery) as well as their impact on head tilts.Results: The results showed that the etiology mainly found was nystagmus (47%) followed by early squint (20%) and paralysis (15%). With regards to the different types of head tilt, we found 47% of horizontal head tilts,against 23% of oblique head tilt. We found 15% of vertical head tilt as well as 15% of mixinghead tilts, with a horizontal and vertical component. Moreover, among the 60 patients of the study, 53% received treatment (prism, botox, surgery), 84% of patients were prescribed prisms, 28% had surgery or 13% received botox injection. Several conclusions can be drawn from those results. Prisms improve more often ocularhead tilt. Patients with nystagmus are mostly those who wore prisms (88%). In 40% of the cases, prisms were prescribed when patients have a horizontal ocular head tilt (turn right or left). The main indication for surgery was nystagmus (45%) and in the majority of cases, surgery was indicated to patients with a horizontal or oblique head tilt (33.5%).Discussion and conclusion: It is a priority to pay particular attention to ocular head tilt during orthoptic and ophtalmologic examination, because this will allow us to know the causes of ocular torticollis and why the patient have them. With a precise examination we can bring a complete care for the patient.; Introduction : Dans le monde ophtalmologique, les positions compensatrices de tête permettent la recherche d’une amélioration visuelle qui peut être : monoculaire : une augmentation de l’acuité visuelle ; binoculaire : avec une amélioration de la vision binoculaire et de la stéréoscopie ; motrice : en recherchant une zone où la déviation va diminuer dans une paralysie ou une zone de moindre battement du nystagmus. L’amélioration de la vision prime sur la gêne du torticolis. Cette position va être adoptée par le patient afin de compenser un trouble moteur ou sensoriel, elle sera donc différente en fonction du trouble qui lui est associé (horizontale,verticale, oblique ou torsionnelle).Objectifs, population et méthode : Le but de ce mémoire est de réaliser une étude statistique rétrospective sur les aspects étiologiques, cliniques et thérapeutiques des positions compensatrices de tête parmi 60 patients du CHU Gabriel Montpied. Nous avons collecté les données à partir de l’examen orthoptique puis ophtalmologique réalisé au CHU. Dans un premier temps nous avons étudié la fréquence des différentes étiologies au sein de la population mais aussi les différents types de position compensatrice de tête retrouvés (tête tournée à droite ou à gauche, tête penchée sur l’épaule droite ou gauche), la fréquence des traitements utilisés (prismes, injection de toxine botulique, chirurgie) ainsi que leur impact sur la position compensatrice de tête.Résultats : Les résultats montrent donc que l’étiologie principalement retrouvée est le nystagmus (47%) suivi du strabisme précoce (20%) et des paralysies (15%). En ce qui concerne les différents types de position compensatrice de tête, nous retrouvons le plus souvent des positions compensatrices de tête horizontales (47%) contre 23% de positions compensatrices obliques. On retrouve 15% de positions compensatrices verticales ainsi que 15% de positions mixtes c'est-à-dire avec une composante horizontale et verticale. De plus sur les 60 patients de l’étude, 53% ont reçu un traitement (prisme, botox, chirurgie),84% des patients ont eu des prismes de prescrits, 28% une chirurgie et 13% une injection de toxine. À partir de ces résultats on peut tirer plusieurs conclusions. Les prismes améliorent le plus souvent la position compensatrice de tête quand ils sont prescrits, les patients avec des nystagmus sont ceux qui sont le plus souvent prismés (88%) et dans la majorité des cas, les prismes sont prescrits lorsque le patient a une position compensatrice de tête horizontale (tête tournée à droite ou à gauche) (48%). Pour la chirurgie, l’indication principale a également été les nystagmus (45%) et dans la majorité des cas, la chirurgie à été indiquée pour les patients avec une position compensatrice de tête horizontale ou oblique (33.5%).Discussion et conclusion : Il est primordial d’apporter une attention particulière aux positions compensatrices de tête lors de l’examen orthoptique et ophtalmologique car cela va nous permettre de connaître la cause du torticolis et pourquoi le patient l’utilise. C’est grâce à un examen précis qu’on pourra apporter une prise en charge complète au patient. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |