Autor: |
Nowik, Laurent, Labit, Anne, Thalineau, Alain, Herpin, Laurine, Grossman, Faina, Martin, Nathalie, Chaudet, Béatrice, Diné, Sébastien, Dubost, Nathalie |
Přispěvatelé: |
Cités, Territoires, Environnement et Sociétés (CITERES), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Tours (UT), Centre d'Etudes pour le Développement des Territoires et l'Environnement (CEDETE), Université d'Orléans (UO), Psychologie des âges de la vie et adaptation (PAVeA), Université de Tours (UT), Laboratoire Orléanais de Gestion (1998-2011) (LOG), Région Centre, Université François-Rabelais de Tours - UMR CITERES, Université d'Orléans - EA CEDETE, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Tours, Université de Tours |
Jazyk: |
francouzština |
Rok vydání: |
2011 |
Předmět: |
|
Zdroj: |
[Rapport de recherche] Université François-Rabelais de Tours-UMR CITERES. 2011 |
Popis: |
La longévité qui continue d’augmenter et le montant des dépenses publiques consacrées à la prise en charge de la dépendance militent pour que les personnes âgées puissent vivre chez elles le plus longtemps possible. Parallèlement, de nombreuses personnes rejettent la perspective du départ du domicile pour une « institution », dans la mesure où la maison de retraite (de type EHPAD) se présente comme un mode d’hébergement qui symbolise le crépuscule de la vie et la renonciation définitive à une autonomie résidentielle. Mais la condition pour que les retraités puissent vivre chez eux le plus longtemps possible est le maintien d’une certaine autonomie. Avec l’affaiblissement des capacités physiques ou cognitives inhérent au vieillissement individuel, cette autonomie doit parfois être accompagnée par divers soutiens humains que les personnes âgées trouvent dans leur entourage ou auprès de services marchands (sociétés commerciales) ou non marchands (associations). En sus de la dimension humaine, l’autonomie des personnes est aussi en lien avec leur habitat. Celui-ci présente en effet des caractéristiques spécifiques qui peuvent faciliter ou compliquer le "vivre chez soi". Quand l'âge augmente, l’éloignement vis-à-vis de ces services complique le quotidien des personnes âgées, surtout quand elles ne peuvent plus/pas utiliser un mode de transport individuel. Le maintien à domicile est également malaisé dans certains logements, par exemple si de nombreuses marches sont à franchir pour y accéder ou pour s’y déplacer à l’intérieur, si le rez-de-chaussée ne comprend ni de chambre, ni de salle de bain, etc.Tenant compte de ces contextes potentiellement problématiques, il existe des réflexions nouvelles sur l’habitat des retraités. Parallèlement à l’adaptation des logements ordinaires que réalisent certains propriétaires dans le parc immobilier privé, différents acteurs publics et privés développent une offre en matière d’habitats spécialement conçus pour les retraités. Ces « habitats intermédiaires » qui constituent notre objet d’étude se situent entre le "domicile ordinaire" (maison ou appartement occupé généralement par un seul ménage) et les maisons de retraite (mode d’hébergement collectif). Les habitats intermédiaires doivent être compris comme des formules qui rassemblent le logement en tant que tel, mais aussi ses abords immédiats et son environnement de proximité (le territoire de vie). Les habitats intermédiaires, conçus pour des personnes âgées qui ne présentent pas de pertes majeures d’autonomie, se déclinent en différents concepts, et sont associés à des services plus ou moins développés qui seront présentés dans ce rapport. Notre travail vise en outre à repérer et comprendre l’émergence de projets nouveaux. Dans notre programme de recherche, nous étudions deux formes d’habitats intermédiaires, qui, au point de départ des projets, répondent à des philosophies différentes. Il s’agit, dans un cas, d’habitats intermédiaires pensés POUR les retraités, par divers acteurs publics ou privés. Ces habitats ont évidemment la prétention d’apporter un cadre de vie adapté aux retraités plus ou moins âgés, et de supprimer autant que possible les obstacles au maintien à domicile. Dans l’autre cas, il s’agit d’habitats pensés PAR les retraités eux-mêmes, qui définissent ainsi le mode de vie qu’ils souhaitent donner à leur vieillissement, sans dépendre pour ce choix d’une autorité agissant à leur place. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
|