L'échec à l'Université. La situation professionnelle des jeunes sortis de l'Université sans avoir obtenu le Deug

Autor: Béduwé, Catherine
Přispěvatelé: Schaffner, Corinne, Laboratoire Interdisciplinaire de recherche sur les Ressources Humaines et l'Emploi (LIRHE), Université Toulouse 1 Capitole (UT1), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Rok vydání: 2006
Předmět:
Popis: http://lirhe.univ-tlse1.fr/publications/notes.htm; L'échec au cours des premières années d'université est une question sociale lourde. Il met en lumière une certaine incohérence entre d'une part une politique d'éducation qui a toujours défendu l'accès libre des bacheliers à l'enseignement supérieur et d'autre part la sélection de fait qui s'opère entre les différentes filières de cet enseignement supérieur, et au sein du 1er cycle de formation (DEUG) en ce qui concerne l'Université. En comptabilisant tous les étudiants qui ont obtenu leur DEUG en 2001, c'est à dire en sommant les taux de réussite de ceux qui auront mis entre deux et cinq ans à l'avoir, on obtient un taux de réussite national à l'examen de 76,3%. Le Haut conseil de l'évaluation de l'école, dans son avis (2003) y voit le fait que "l'université fonctionne mieux que l'on veut bien le dire". Mais lorsque l'on cherche à comprendre le pourquoi et le comment de ce taux on en arrive à la conclusion qu'il existe des disfonctionnements importants au moment de l'entrée dans l'enseignement supérieur, notamment du fait du chassé croisé des Bac généraux qui sont préférés aux Bacheliers technologiques et professionnels à l'entrée des formations professionnelles supérieures courtes (STS, IUT) obligeant ces derniers à s'inscrire à l'Université dans des formations qui ne sont pas faites pour eux et qu'ils n'ont pas forcément choisies ... Leur taux d'échec y est souvent très élevé, en tous les cas beaucoup plus élevé que celui des Bac généraux, quelle que soit leur série de Bac, quelle que soit la discipline dans laquelle il s'inscrivent et finalement, quelle que soit leur motivation à poursuivre des études supérieures.
Databáze: OpenAIRE