Musiciens et processions dans le temple d’Hathor à Dendara : iconographie et espace rituel

Autor: Emerit, Sibylle
Přispěvatelé: Histoire et Sources des Mondes antiques (HiSoMA), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Jean Monnet [Saint-Étienne] (UJM)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon), Emerit, Sibylle
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Musique, images, instruments
Musique, images, instruments, 2021, Représenter la musique dans l’Antiquité, 18, pp.188-230
Musique, images, instruments, Paris: Ed. Klincksieck; Paris: Laboratoire d'organologie et d'iconographie musicale CNRS, 2021, Représenter la musique dans l’Antiquité, 18, pp.188-230
ISSN: 1264-7020
Popis: A lot of musicians are depicted on the walls of the temple of Hathor at Dendara (Upper Egypt) fromthe Ptolemaic and Roman era. This article deals with the representation of musicians engraved on the bases of the columns of the pronaos which seems to depict the feasts that were taking place in this large hypostyle hall. This decoration brings together divine and human performers playing side by side in the same ritual space, which is unusual. After identifying each instrumentalist and asking the question of iconographic models, parallels are drawn with musicians who have similar characteristics. They are portrayed in three other buildings from the same period: the median hall of the porch of Medamoud temple, the courtyard of the Edfu mammisi and the small temple of Hathor at Philae. This comparison highlights the ritual dimension of this musical iconography, whose function is to maintain the memory of processions.
Le temple de Dendara en Haute Égypte, bâti à l’époque ptolémaïque et romaine, porte sur ses murs une iconographie foisonnante en rapport avec la musique et la déesse Hathor. Cet article a pour objet l’analyse d’un cortège de musiciens gravé sur les bases des colonnes du pronaos qui semble mettre en scène les fêtes qui se déroulaient dans cette immense salle hypostyle. Ce décor présente la singularité d’associer, dans un même espace rituel, des interprètes divins et humains qui jouent côte à côte. Après avoir identifié chaque instrumentiste et posé la question des modèles iconographiques, des parallèles sont établis avec des musiciens représentés dans trois autres édifices de la même époque : le porche à colonnes du temple de Médamoud, le mammisi d’Edfou et le petit temple d’Hathor à Philae. Cette confrontation permet de mieux saisir la dimension rituelle de cette iconographie musicale qui a pour fonction de conserver dans la pierre la mémoire des processions.
Databáze: OpenAIRE