Un dispositif d’autoformation aux connaissances technopédagogiques : une recherche orientée par la conception

Autor: Meyer, Florian, Desrochers, Marie-Ève, Proust-Androwkha, Sonia
Přispěvatelé: Université de Sherbrooke (UdeS), Alain Stockless, Cathia Papi, Kim Burton, Lise Niyuhire, Patrick Plante, Marie Alexandre, Robert Grégoire, Proust-Androwkha, Sonia
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Colloque ROC 2021
Colloque ROC 2021, Alain Stockless; Cathia Papi; Kim Burton; Lise Niyuhire; Patrick Plante; Marie Alexandre; Robert Grégoire, Nov 2021, A distance, Canada
Popis: International audience; La maîtrise de la compétence numérique dans le monde de l’enseignement actuel est un réel défi tant les besoins sont grands et multiples. La crise sanitaire récente a bien mis en exergue l’importance de cette compétence et les lacunes du personnel enseignant (Karsenti, Poellhuber, Roy et Parent, 2020). Non seulement le numérique offre de riches potentialités pour améliorer l’enseignement et l’apprentissage dans les différents domaines disciplinaires du préscolaire à l’universitaire (Lameul et Loisy, 2014), mais il représente également un objet d’apprentissage en soi (Bachy, 2014) et nécessite de nombreuses réflexions du point de vue social, éthique ou identitaire (MEES, 2019). Dans le cadre du projet La fabriqueREL (fabriquerel.org) financé par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES), nous avons été mandaté pour concevoir un dispositif de formation continue autoportant destiné aux enseignant(e)s francophones de niveaux collégial et universitaire qui enseignent à l’aide des technologies numériques (Desrochers, Meyer et Bourque, 2019). Ce dispositif d’autoformation dynamique pour l’innovation (DADI) a pour objectif de favoriser le développement du savoir technopédagogique disciplinaire (Bachy, 2014) des enseignant(e)s et de mieux les outiller pour faire face aux défis technopédagogiques qu’ils ou elles rencontrent dans leurs réalités pédagogiques quotidiennes. DADI leur permet d’avoir un meilleur portrait d’ensemble de leurs pratiques, de leur compétence numérique et d’être guidé(e)s vers des ressources d’autoformation personnalisées qui sont adaptées à leurs besoins individuels et à leurs contextes de formation. Nous avons choisi de mobiliser le modèle STPD de Bachy (2014) qui a été développé à partir du modèle TPaCK (Technological, Pedagogical and Content Knowledge) de Mishra et Koehler (2009) et des travaux de Berthiaume (2006) qui ajoute la dimension de l’épistémologie personnelle aux savoirs pédagogiques. Ce modèle nous est apparu parfaitement approprié, puisque non seulement il est accompagné d’un questionnaire validé et reconnu qui nous a permis de structurer les interactions de l’outil d’autopositionnement, mais en plus, il n’avait pas encore été structuré de manière à prendre vie dans un dispositif d’autoformation. Ainsi, toutes les dimensions du modèle STPD ont été décortiquées afin de proposer des questions et des interactions aux personnes utilisatrices afin de les orienter vers les ressources de formation les plus appropriées. Cependant, la mise en pratique du modèle STPD dans l’outil d’autopositionnement doit être étudiée et validée afin d’assurer une réelle applicabilité formative. En d’autres termes, il est nécessaire de vérifier si les interactions proposées sont significatives pour les personnes formées et si elles permettent de les diriger vers les ressources de formation adéquates. Dans le cadre de cette communication, nous présenterons les fondements et la structure du dispositif ainsi que la démarche mise en œuvre pour la construction des interactions. Nous présenterons également les outils méthodologiques que nous mettrons en place afin d’étudier la mise en pratique du modèle STPD et l’apport du dispositif pour l’apprentissage des personnes ciblées.
Databáze: OpenAIRE