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L’activité de communication est basée sur l’ajustement entre deux sujets parlants car « il n’y a pas une relation immédiate et nécessaire entre les termes et les choses » (Culioli). L’indicible que nous n’arrivons pas à exprimer et l’insuffisance du dit alimentent une tendance à reformuler, commenter, dire plusieurs fois. Traditionnellement on dit que les marqueurs discursifs du dire sont parmi les expressions les plus employées pour signaler l’activité métalinguistique. Leur rôle consiste « à mettre en scène un vouloir dire qui n’est pas celui du locuteur » (Paillard). La sémantique de ces marqueurs en français et en russe est liée à la sémantique des verbes dire et skazat’ (‘dire’). Par exemple, les différences entre skažem et disons peuvent être expliquées à travers les différences dans la sémantique des verbes. Mais que se passe-t-il en norvégien, où, comme nous verrons, les expressions avec le verbe å si (‘dire’) sont très peu fréquentes ? Nous analyserons les constructions avec les verbes ‘appeler’ (å kalle, å hete) qui mettent en jeu des problèmes très similaires. The communicative activity is based on the adjustment between two speakers because the relationship between words and things is not immediate and obligatory (Culioli). In what is said there is always the indicible (‘impossible to say’) that we don’t manage to express, and the words seem to be insufficient. The speaker tries to reformulate, to explain or to say in a different way, and the discourse markers ‘du dire’ (of the verb ‘say’) are often used in this case to show that what is said does not belong to the speaker (Paillard). The semantics of these discourse markers in French and Russian (i.e., disons and skažem) can be explained through the semantics of the verbs dire and skazat’. But what happens in Norwegian, where the expressions with the verb å si are not very frequent? We will analyze the expressions with the verbs å kale / å hete (‘to call’) that are focused on similar problems. |