Analyse des risques pour la santé humaine et animale liés aux tiques du genre Hyalomma en France

Autor: Bonnet, Sarah, Baize, Sylvain, Bertagnoli, Stéphane, Falchi, Alessandra, Figoni, Julie, Hoch, Thierry, Moutailler, Sara, Raffetin, Alice, René-Martellet, Magalie, Stachurski, Frederic, Vial, Laurence, Vourc’h, Gwenaël, Quillery, Elsa, Fite, Johanna
Přispěvatelé: Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), Biologie des Infections Virales Émergentes - Biology of Emerging Viral Infections (UBIVE), Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut Pasteur [Paris] (IP), Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT), Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT), Università di Corsica Pasquale Paoli [Université de Corse Pascal Paoli], Partenaires INRAE, Direction santé environnement travail - Santé Publique France, Santé publique France - French National Public Health Agency [Saint-Maurice, France], Biologie moléculaire et immunologie parasitaires et fongiques (BIPAR), École nationale vétérinaire - Alfort (ENVA)-Laboratoire de santé animale, sites de Maisons-Alfort et de Normandie, Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES)-Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), École nationale vétérinaire - Alfort (ENVA)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Laboratoire de santé animale, sites de Maisons-Alfort et de Normandie, Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES)-Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES)-Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne - Paris 12 (UPEC UP12), Centre Hospitalier Intercommunal Villeneuve-Saint-Georges (CHIV), VetAgro Sup - Institut national d'enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l'environnement (VAS), Unité Mixte de Recherche d'Épidémiologie des maladies Animales et zoonotiques (UMR EPIA), VetAgro Sup - Institut national d'enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l'environnement (VAS)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad), Direction de l'Evaluation des Risques (DER), Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), Anses, Druesne, Christine
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2023
Předmět:
Zdroj: Saisine n°2020-SA-0039, Anses. 2023, 300 p
Popis: Citation suggérée : Anses. (2022). Analyse des risques pour la santé humaine et animale liés aux tiques du genreHyalomma en France. (Saisine 2020-SA-0039). Maisons-Alfort : Anses, 300 p.; Les populations de tiques du genre Hyalomma sont considérées en augmentation sur unepartie de leur aire de répartition, qui semble s'étendre en Europe depuis la fin du XXe siècle.La tique Hyalomma marginatum est présente en Corse depuis plusieurs décennies (Grech-Angelini et al. 2016). Hyalomma marginatum est considérée comme une espèce de tique invasive en France continentale, de récentes publications confirmant son installation sur le littoral méditerranéen (Vial et al. 2016; Stachurski et Vial 2018; Bahet al. 2022). D’autres espèces de Hyalomma sont également présentes en France, H. scupense en Corse (Grech-Angelini , 2016) et sur le continent (Vial et Stachurski, comm. pers.), et des données récentes montrent que H. lusitanicum serait également installée en France continentale (Stachurski, comm. pers.).Cette évolution est préoccupante, car ces tiques sont vectrices de nombreux agents pathogènes responsables de maladies pour l’être humain (notamment du virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo – FHCC – ou de Rickettsies) et de maladies animales (notamment Babesia caballi responsable de la piroplasmose équine).Le virus de la FHCC (CCHFV) est responsable, chez l’être humain, de flambées de fièvre hémorragique sévère, dont le taux de létalité varie de 5 à près de 30 % (Spengler, Bergeron,et Spiropoulou 2019). Une séroprévalence du CCHFV de l’ordre de 10 % aurait récemment été mise en évidence chez les ruminants domestiques en Corse, sans qu’aucun cas humain n’ait encore été observé (Grech-Angelini et al. 2020). En 2016, deux cas autochtones de FHCC ont été confirmés à Madrid (Negredo et al. 2017), pour la première fois en Europe de l’Ouest.Une étude rétrospective, menée en 2020, a montré qu'un cas de FHCC était survenu dans la même province en 2013 (Negredo et al 2021). Depuis, des cas de FHCC, dont certains mortels, sont rapportés quasiment tous les ans en Espagne (2018, 2020, 2021, 2022). De plus, la circulation du virus est en recrudescence dans la région des Balkans et en Turquie.Aussi, l’Anses s’est autosaisie le 4 mars 2020 pour analyser les risques pour la santé humaineet animale liés aux tiques du genre Hyalomma en France.
Databáze: OpenAIRE