La lutte contre le décrochage scolaire. De l'initiative locale à l'expérimentation sociale

Autor: Vivent, Céline
Přispěvatelé: Centre d'études et de recherches sur les qualifications (CEREQ), ministère de l'Emploi, cohésion sociale et logement-Ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.N.E.S.R.), Université de Caen Basse-Normandie, Caen, France, Gérard Boudesseul
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2013
Předmět:
Zdroj: Sociologie. Université de Caen Basse-Normandie, Caen, France, 2013. Français
Popis: The experimental approach is not completely new in France, in the field of public action, especiallyfor the implementation of social programs. However, the experimental design knew a particulardevelopment with the 2008’ law generalizing the “revenu de solidarité active –rSa, Active SolidarityIncome” – and the creation of the “Fonds d’Expérimentation pour la Jeunesse” – (FEJ, Fund ofexperiments for youth) which aimed at steering projects in favour of young people, among whichthose targeted at early school leavers. Innovation lies in the fact that social scientists steer theseprojects during the evaluation process.As social experiments aim at enhancing local initiatives in order to point out their utility and theirability to be generalised, one may wonder if they will allow the creation of new intermediate areas,which would make possible for the concerned actors (working in the area of social action orschooling, policy makers) to elaborate collectively common rules and solutions, whereas their fieldsof intervention are usually compartmentalized.While reminding that the issue of early school leaving is altogether a social, educational and politicalissue, this thesis tries to draw some transversal outlines out of four social experiments built for thestruggle against drop-outing. Arising intermediate areas make appear four dimensions of the fightagainst early school leaving: the share of a definition of the prioritized public; the unequal spatialdistribution of the social factors influencing the risk of dropping out; the individual timing of the“back-to-school” process; lastly the share of information relative to early leavers.; La démarche expérimentale n’est pas totalement nouvelle dans l’action publique en France,notamment dans la mise en place de politiques sociales. Pourtant, l’expérimentation prend unenouvelle tournure avec la loi généralisant le revenu de solidarité active (rSa) en 2008 et le pilotagepar le Fonds d’Expérimentation pour la Jeunesse (FEJ) de projets de lutte conte le décrochagescolaire, entre autres thématiques. L’innovation réside dans la supervision par les sciences socialesde ces projets pour en évaluer les potentialités de généralisation.Alors que les expérimentations sociales visent à mettre en avant des initiatives locales pour fairevaloir leur utilité et leur capacité à être étendues, on peut se demander si elles vont permettre lacréation de nouveaux espaces intermédiaires rendant possible un apprentissage collectif de règlescommunes et d’élaboration de solution entre des acteurs sociaux, éducatifs et politiqueshabituellement soumis au cloisonnement.En rappelant que la question du décrochage scolaire était une question sociale, scolaire et politique,cette thèse tente, à partir d’une mise en regard de quatre expérimentations sociales de lutte contrele décrochage scolaire d’en tirer des enseignements transversaux. Les espaces intermédiairesémergents font apparaître quatre dimensions de la lutte contre le décrochage scolaire : le partaged’une définition du public prioritaire, la répartition inégale sur le territoire des facteurs sociaux derisques d’abandon scolaire, la prise en compte de la temporalité individuelle du processus de« raccrochage » et la mise en commun des informations sur les décrocheurs.
Databáze: OpenAIRE