État des lieux de la préservation de la fertilité féminine en Auvergne 3 ans après la mise en place du réseau PREFERA (PREservation FERtilité Auvergne)

Autor: Antunes, Sarah
Přispěvatelé: Faculté de Médecine - Clermont-Auvergne (FM - UCA), Université Clermont Auvergne [2017-2020] (UCA [2017-2020]), Anne Sophie Gremeau, Anne-Sophie Gremeau
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Sciences du Vivant [q-bio]. 2019
Popis: Introduction :À la suite des directives nationales et internationales, la préservation de la fertilité chez les patientes atteintes de cancer ou de pathologie à risque pour la fertilité doit désormais faire partie intégrante du protocole de soins. Pour favoriser cette activité, des plateformes clinico-biologiques ont émergé au niveau national avec la nécessité d’une évaluation régulière dans le but de développer et améliorer leurs pratiques. L’objectif de cette étude est de réaliser un état des lieux de l’activité de préservation de la fertilité féminine au CHU de Clermont-Ferrand 3 ans avant et après le lancement de la plateforme PREFERA (PREservationFERtilité Auvergne).Matériel et méthode :Il s’agit d’une étude observationnelle de cohorte dont l’objectif est d’évaluer l’activité de préservation de la fertilité féminine en région Auvergne, réalisée au centre clinico-biologique d’AMP/CECOS du CHU de Clermont-Ferrand, de mars 2013 à mars 2019 ; et de surcroit d’évaluer l’activité de la plateforme PREFERA créée en mars 2016.Résultats :Deux cent cinq patientes ont été adressées en consultation de préservation de la fertilité dont 77 avant la mise en place de PREFERA et 128 après, soit une augmentation de près de 66 %. Les augmentations les plus nettes ont été enregistrée pour les pathologies bénignes (x 4,7) et auto-immunes (x 2). Cent-quatre-vingt-dix patientes (92,7 %) étaient finalement éligibles à une préservation de la fertilité et au total, 169 (88,9 %) ont été entreprises. Trente-neuf patientes ont bénéficié d’une vitrification ovocytaire avant la mise en place de la plateforme et 74 après (+ 89,7 %) ; pour 20 patientes, une congélation de cortex ovarien a eu lieu avant le début de la plateforme et 27 après (+ 35 %). Seules 54 patientes (26,2 %) ont été revues dans le cadre de leur suivi avec une augmentation significative de nombre de consultations après le lancement de la plateforme (8 % vs. 33 %, p < 0.001).Conclusion :La mise en place de notre plateforme a eu une action positive sur le respect des directives nationales en augmentant l’accès et la prise en charge des patientes vis-à-vis des procédures de préservation de la fertilité en cas de traitements potentiellement gonadotoxiques. Au niveau régional, il est toutefois nécessaire de poursuivre la sensibilisation et l’information sur les problématiques de fertilité, notamment dans le cadre du suivi après cancer que ce soit auprès des patientes ou des professionnels de santé.
Databáze: OpenAIRE