Le Princeps et la popina. Une législation somptuaire d'un ordre nouveau au Haut-Empire ?

Autor: Le Guennec, Marie-Adeline
Přispěvatelé: Ecole française de Rome (EFR), Histoire et Sources des Mondes antiques (HiSoMA), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Jean Monnet [Saint-Étienne] (UJM)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: Mélanges de l'Ecole française de Rome-Antiquité
Mélanges de l'Ecole française de Rome-Antiquité, 2016, 128 (1), https://mefra.revues.org/3123. ⟨10.4000/mefra.3123⟩
Mélanges de l'Ecole française de Rome-Antiquité, École française de Rome, 2016, 128 (1), https://mefra.revues.org/3123. ⟨10.4000/mefra.3123⟩
ISSN: 0223-5102
1724-2134
DOI: 10.4000/mefra.3123⟩
Popis: International audience; This paper studies a group of legislative measures enacted during the reigns of Tiberius, Claudius, Nero and Vespasian, that aimed to reduce the menu of the Roman popinae, restaurants mainly patronized by the urban plebs. Festive products (pastries, meat dishes, hot water used to dilute wine) were forbidden, others, plain and ordinary (vegetables and pulses), remained authorized. Emperors based their regulation of plebeian eating habits on the normative and rhetorical frame provided by Republican sumptuary laws. Nevertheless, these measures, dictated by contingent economic, fiscal or safety related motives, and probably restricted to the area of the Urbs, remained too limited to constitute an ambitious and global attempt to control the plebeian sumptus.; Cet article est consacré à un ensemble de mesures législatives, promulguées sous les règnes de Tibère, Claude, Néron et Vespasien, qui visaient à limiter la carte des établissements de restauration (popinae) fréquentés par la plèbe urbaine romaine. Des produits de fête (pâtisseries, plats de viandes, eau chaude servant à diluer le vin) sont interdits, d'autres, simples et de consommation courante (légumes et légumineuses), restent autorisés. Pour intervenir de la sorte dans le champ des pratiques alimentaires plébéiennes, le législateur impérial s'était directement inspiré du cadre normatif et rhétorique des lois somptuaires républicaines. Toutefois, ces mesures, dictées par des motifs contingents d'ordre économique, fiscal ou de sécurité intérieure, et sans doute limitées à l'Urbs, demeurent trop ponctuelles pour identifier ici une politique ambitieuse de contrôle du sumptus plébéien.
Databáze: OpenAIRE