The territorial rationalities of drinking water security policies

Autor: Caillaud, Kévin
Přispěvatelé: Gestion Territoriale de l'Eau et de l'environnement (UMR GESTE), École Nationale du Génie de l'Eau et de l'Environnement de Strasbourg (ENGEES)-Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés (LATTS), Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM)-École des Ponts ParisTech (ENPC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2015
Předmět:
Zdroj: Géographie, Économie, Société
Géographie, Économie, Société, Lavoisier, 2015, 17 (3), pp.315-337. ⟨10.3166/ges.17.315-337⟩
ISSN: 1295-926X
1958-5802
DOI: 10.3166/ges.17.315-337⟩
Popis: International audience; The territorial rationalities of drinking water security policies. This article deals with the restructuring of the territorial management of drinking water in France over the last twenty years, whereby the main issue has shifted from the accessibility of tap water to all households to the guarantee of its security. Following a socio-historical and institutional approach, this article details the main developments in this sector through a global analysis and two case-studies at the district ("département") scale of management. It thus sets out to question the territorial implementation of a national public policy. More precisely, the conditions producing different outcomes in terms of district policies are outlined. The research shows the significance of social transactions between stakeholders involved in an "associates-rivals" configuration. These transactions fall within three main repertoires/categories of action: the technical tools and infrastructures, the political project/ agenda and the economic dimension.; Cet article rend compte de la recomposition de la gestion territoriale de l'eau potable, engagée depuis plus de vingt ans dans un programme de sécurisation. Suivant une approche socio-historique et institutionnelle, l'article propose une double lecture de cette évolution : une vision des principaux mouvements de reconfiguration affectant ce secteur d'intervention, à l'échelle départementale ; une illustration par le biais de deux études de cas. En procédant de la sorte, l'auteur interroge la territorialisation de l'action publique, et plus précisément les conditions de différenciation des programmes d'action départementaux. Ses résultats mettent en évidence le poids des transactions sociales s'effectuant entre des acteurs en situation d'« associé-rivaux », portant sur trois registres d'action : les outils et infrastructures techniques, le projet politique, la dimension économique.
Databáze: OpenAIRE