De la rythmanalyse dans Il n'y a pas de parole heureuse de Tanella Boni : Ethologie du style et de la posture d'une signifiance

Autor: Zoh, Armel
Přispěvatelé: Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Yagué VAHI, ZOH, Armel Brice
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: Le signe poétique en dispersion
Yagué VAHI. Le signe poétique en dispersion, Publibook, pp.241-260, 2016, 978-2-342-05271-8
Popis: Dans un poème, le vers ne prend son assise réelle que dans et par les signes. La tonicité, la vitalité de ceux-ci – les signes – nourrit l’imagination créatrice dans un dynamisme "aérien" ou mouvement qui confirme l’idée selon laquelle « Un vrai poète […] veut que l’imagination soit un voyage » ; c’est-à-dire une action imaginaire dans laquelle les signes tout en se disloquant se déplacent, se transportent et participent à la productivité du texte poétique.; International audience; Les réflexions infra concernent l’analyse d’un aspect des obliquités sémantiques, proposées par Michaël Riffaterre – la création de sens –, dans le recueil poétique Il n’y pas de parole heureuse, de l’auteure ivoirienne Tanella Boni. Ici, la création, conceptualisée par le rythme se distingue par la périodicité de phénomènes divers qui, dans le parcours discursif, est induite par la perception réitérative des composantes de l’énonciation du locuteur-scripteur. Notre démarche, essentiellement fondée sur des aspects quasi pertinents dans la productivité du rythme, part tout d’abord, d’une philologie à des définitions contextuelles dudit concept ; et, par la suite, débouche sur une analyse rythmique impliquant une multiplicité de mécanismes énonciatifs, notamment, la cinétique des figures macro et micro structurales, la temporalité contenue dans la variabilité des lexèmes (verbes, adverbes), etc. Par ailleurs, il s’avère dans cette étude que les éléments sus-indiqués n’ont apparemment aucun sens lorsqu’ils sont disloqués, mais, réunis stratégiquement et tactiquement génèrent une signifiance confirmant, ainsi, l’idée du signe poétique en dispersion. Bref, le rythme se présente dans notre contribution tel un système d’éléments pluraux qui, en s’entremêlant dans la trame discursive, aboutit à l’engendrement d’une sémiose illimitée.
Databáze: OpenAIRE