Towns in Germania Secunda in the 4th and 5th centuries AD
Autor: | Brulet, Raymond |
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Přispěvatelé: | Université Catholique de Louvain = Catholic University of Louvain (UCL) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2017 |
Předmět: |
small town
village occupation civile Belgique agglomération ouverte [SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory civilian occupation hilltop site occupation militaire Pays-Bas castrum réseau canabae petite ville agglomération Germanie Seconde site de hauteur network military occupation Germania Secunda vicus chief-town [SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History chef-lieu de cité |
Zdroj: | Gallia-Archéologie des Gaules Gallia-Archéologie des Gaules, CNRS Éditions, 2017, Dossier : Agglomérations, vici et castra du Nord de la Gaule entre Antiquité tardive et début du haut Moyen Âge (IIIe-VIe s.), 74 (1), pp.119-146. ⟨10.4000/gallia.2503⟩ |
ISSN: | 0016-4119 2109-9588 |
DOI: | 10.4000/gallia.2503⟩ |
Popis: | International audience; The province of Germania Secunda is composted of "regiones", some of which, to the west, are no more of interest in the Late Antiquity, due to the fact that their territory has been partly reduced by the marine Dunkirk transgression. At that time, the Rhine border is being abandoned by the army and the political centre at Nijmegen, in the Batavians territory, looses part of its importance. Xanten colony is confronted with tragic events in the mid 4th c. AD and to a drastic reduction of its ascendancy as a town. It is no doubt this situation that explains why the Notitia Dignitatum only mentions for the early 5th c. two civitates in this province. However, other issues occur: the exploitation of various resources on both sides of a west-east line, between silt and sand soils, depopulation which hits the greater portion of the province, and regular installation of new foreign communities. The clustered settlements are connected to two totally different spheres: a military zone along the limes, which during the High Empire favours the development of canabae and military vici; the second one in the hinterland, composed of road networks confronted with successive periods of trouble during the Late Antiquity and small centres out of the road networks. The military agglomerations may be at the origin of the development of a new form of long lasting grouped settlements. On the other hand, the linear settlements survive on a short limited time. The hilltop sites in the south of the province cannot really be counted within the problematics concerning settlement. With the disparition of small towns, it cannot escape our notice that the province is tightening up settlements and activities inside real clusters surviving here and there for various reasons. But the best vehicle for habitat and economy is represented by the Meuse valley which runs across this political entity from north to south and shelters all the resources necessary for a continuous development of sites, many of which will form resilient towns.; La province de Germanie seconde est formée de « regiones » dont certaines, à l’ouest, ne présentent plus d’intérêt au Bas-Empire, notamment parce que leur territoire a été en partie raboté par les effets de la transgression marine Dunkerque II.En même temps, la frontière rhénane y est peu à peu laissée à l’abandon par les militaires et le centre politique de Nimègue, chez les Bataves, perd de son importance. La colonie de Xanten est confrontée à des événements tragiques au milieu du IVe s. apr. J.-C. et à une réduction drastique de son emprise urbaine. C’est sans doute cette situation qui explique que la Notitia Dignitatum ne cite plus que deux civitates pour cette province au début du Ve s. Toutefois, d’autres facteurs interviennent : exploitation de ressources différenciées de part et d’autre d’une limite ouest-est entre sols limoneux et sols sablonneux, dépopulation qui frappe la plus grande partie de cette province et installation régulière de nouveaux groupes étrangers. Les habitats groupés se relient à deux sphères totalement différentes : l’une militaire, sur le limes qui favorisait au Haut-Empire le développement de canabae et de vici militaires ; l’autre civile dans l’hinterland, composée de noyaux routiers, aux prises avec les crises successives du Bas-Empire, et de petits centres à l’écart des réseaux voyers. Les agglomérations militaires peuvent être à l’origine du développement d’une nouvelle forme d’habitat groupé sur la longue durée. En revanche, les agglomérations routières de l’intérieur ne subsistent qu’un temps plus limité. Les sites de hauteur, dans le sud de cette province, n’entrent pas réellement en ligne de compte dans la problématique de l’habitat. Avec la disparition des bourgades, on n’échappe pas à l’idée que cette province resserre son habitat et ses activités au sein de véritables îlots qui survivent ici ou là pour des raisons variées. Mais le meilleur vecteur de l’habitat et de l’économie est représenté par la vallée de la Meuse, qui traverse l’entité politique du sud au nord et abrite toutes les ressources nécessaires à un développement continu des sites, dont beaucoup sont appelés à constituer des villes résilientes. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |