Surveillance programmée de ruchers pour identifier les facteurs de risques et les indicateurs précoces de pertes hivernales des colonies d’abeilles mellifères
Autor: | Decourtye, A., Vallon, J., Kretzschmar, Andre, Maisonnasse, A., Beri, C., ALAUX, Cédric, Frontero, L., Girod, V., Le Conte, Yves, Dangléant, A. |
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Přispěvatelé: | Institut Technique et Scientifique de l'Apiculture et de la Pollinisation (ITSAP-Institut de l'Abeille), Association de Coordination Technique Agricole (ACTA), UMT PrADE, Biostatistique et Processus Spatiaux (BioSP), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Association pour le Développement de l'Apiculture Provençale (ADAPI), Abeilles et Environnement (AE), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Avignon Université (AU), Association de développement de l'Apiculture en Aquitaine (ADAAQ), Association de Développement de l'Apiculture Professionnelle en Languedoc Roussillon (ADAPRO LR), Biostatistique et Processus Spatiaux (BIOSP) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2017 |
Předmět: | |
Zdroj: | Innovations Agronomiques Innovations Agronomiques, INRAE, 2017, 55, pp.183-200. ⟨10.15454/1.5137776881436677E12⟩ Innovations Agronomiques (55), 183-200. (2017) Innovations Agronomiques, INRA, 2017, 55, pp.183-200 |
ISSN: | 1958-5853 |
DOI: | 10.15454/1.5137776881436677E12⟩ |
Popis: | Ces vingt dernières années, le maintien d’un cheptel de colonies d’abeilles mellifères productif est devenu une des préoccupations majeures dans les exploitations apicoles. Le taux élevé de pertes hivernales des colonies pénalise particulièrement les performances des exploitations. La faiblesse des populations à l'entrée de l'hivernage s'est révélée être un facteur explicatif majeur de ces pertes. Nous avons recherché des marqueurs précoces du risque de perte des colonies durant trois hivers (2012/2013 à 2014/2015) afin de mieux comprendre les facteurs influençant ce risque. Pour cela, un réseau de surveillance reposant sur 1318 colonies appartenant à des apiculteurs professionnels transhumants a été créé. Les principaux dangers biologiques associés aux pertes de colonies ont été le varroa, le virus des ailes déformées et le virus de la cellule noire de reine. La taille de la population (couvain, adultes) et la quantité de miel stocké sont également des facteurs clé. Bien que l’importance de tel ou tel facteur de risque ait été variable selon la zone géographique, nous avons pu définir le profil idéal de la colonie à l’automne conférant les plus grandes chances de survie durant les trois hivers de l’étude : 2 cadres de couvain, 5 cadres de miel et moins de 1 varroa phorétique pour 100 ouvrières après traitement. During the last twenty years, the persistence of productive honey bee colonies became a major issue of beekeeping farms. The high rate of winter losses in colonies drags down the economical results of farms. The weakness of populations at the beginning of the wintering period has turned out to be a major explaining factor of these losses. We looked for early indicators of the risk of losing colonies throughout three winters (from 2012/2013 to 2014/2015) in order to better understand the factors impacting this risk. Towards this goal, a surveillance network based on 1318 colonies of professional transhumant has been created. The major biological threats associated to colony losses have been the varroa, the virus of deformed wings and the virus of the queen black cell. The size of the population (brood, adults) and the quantity of stored honey are also key factors. Although the importance of such or such factor is variable according to the geographic area, we have been able to define the ideal profile of the colony during the fall period that would maximize the chances of its survival during these three winters: 2 frameworks of brood, 5 frameworks of honey and less than one phoretic varroa for a hundred workers after treatment. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |