Přispěvatelé: |
Agrosystèmes Biodiversifiés (UMR ABSys), Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro)-Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes - Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (CIHEAM-IAMM), Centre International de Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM)-Centre International de Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM)-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), Université de Montpellier - Institut Agro, Pierre-Eric Lauri |
Popis: |
Agroforestry systems structured around fruit trees to produce fresh fruit is still under-developed in temperate zones. This study is based on the idea that the fruit tree can be integrated into multi-strata agroforestry systems where it would be grown with timber trees occupying the upper stratum and shrubs and/or herbaceous plants in the lower stratum. In addition to the production of fresh fruit, such systems would then combine different agro-ecosystemic services. The study focuses on a major temperate fruit species at the national and global levels, the apple tree. The general objective is to acquire a detailed knowledge of the tree's architectural development, its flowering and the quality of its fruiting, along these competition gradients. The work focuses on three actions: (i) defining an indicator to characterize each apple tree environment in this complex agrosystem, (ii) analyse at the tree scale the impact of agroforestry on morphological, phenological and architectural traits, and (iii) analysing the daily and annual sap flow regarding environmental variables and in relation to the aforementioned architectural traits. Using the light as a variable to analyse our architectural data, we have shown that apple trees did express shade avoidance traits affecting morphology (decreased taper and increased slenderness and specific leaf area), architecture (fewer growing shoots and proportion of flower clusters) and phenology (reduced number of days at full bloom). Finally, we have shown that sap flow and transpiration per unit of leaf area was affected by environmental variables (vapour pressure deficit and reference evapotranspiration). Shade did not change apple trees sap flow daily dynamics and reduced water and transpiration per unit of leaf area mainly because of morphological and architectural adaptation to shade in our experimental conditions. An increase of leaf area or a complexification of the apple tree architecture (i.e. the number of ramifications) increased transpiration per unit of leaf area during the summer. Our results suggest that while the architecture of apple trees is modified by a reduction in light intensity, it is not until a reduction of 65% that the capability to produce fruit is impeded.; Les systèmes agroforestiers structurés autour des arbres fruitiers pour la production de fruits frais sont encore peu développés dans les zones tempérées. Cette étude est basée sur l'idée que l'arbre fruitier peut être intégré dans des systèmes agroforestiers multi-strates où il serait cultivé avec des arbres à bois occupant la strate supérieure et des arbustes et/ou des plantes herbacées dans la strate inférieure. Outre la production de fruits frais, ces systèmes combineraient alors différents services agro-écosystémiques. L'étude se concentre sur une espèce fruitière tempérée majeure aux niveaux national et mondial, le pommier. L'objectif général est d'acquérir une connaissance détaillée de l’établissement architectural de l'arbre, de sa floraison et de sa nouaison, le long de ces gradients de compétition. Le travail se concentre sur trois actions : (i) définir un indicateur pour caractériser l’environnement du pommier dans cet agrosystème complexe, (ii) analyser à l'échelle de l'arbre l'impact de l'agroforesterie sur les caractéristiques morphologiques, phénologiques et architecturales, et (iii) analyser la dynamique de flux de sève journalière et le cumul annuel en fonction des variables environnementales et en relation avec les caractéristiques architecturales susmentionnées. En utilisant la quantité de lumière comme variable pour analyser nos données architecturales, nous avons montré que les pommiers exprimaient des traits d’adaptation à l'ombre affectant la morphologie (diminution de la conicité et augmentation de l'élancement et la surface foliaire spécifique), l'architecture (moins de pousses en croissance et d’inflorescences) et la phénologie (réduction de la pèriode de pleine floraison). Enfin, nous avons montré que la densité de flux de sève n’était pas affecté par nos variaibles envionnementales (déficit de pression de vapeur et évapotranspiration de référence) contrairement à la transpiration par unité de surface foliaire. Dans nos conditions expérimentales, l'ombre n'a pas modifié la dynamique quotidienne du flux de sève des pommiers et a réduit la transpiration par unité de surface foliaire, principalement en raison d’adaptation morphologique et architecturale. Une augmentation de la surface foliaire ou une complexification de l'architecture du pommier (c'est-à-dire le nombre de ramifications) a augmenté la transpiration par unité de surface foliaire pendant l'été. Nos résultats suggèrent que si l'architecture des pommiers est modifiée par une réduction de l'intensité lumineuse, ce n'est qu'à partir d'une réduction de 65% que la capacité à produire des fruits est entravée. |