Norme officielle, insécurité linguistique et habiletés métalinguistiques

Autor: BEATRICE AKISSI BOUTIN, Oreste Floquet
Přispěvatelé: Institut de Linguistique Appliquée (ILA), Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Cognition, Langues, Langage, Ergonomie (CLLE-ERSS), Université Bordeaux Montaigne-École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Università degli Studi di Roma 'La Sapienza' = Sapienza University [Rome], Valentin Feussi et Joanna Lorilleux
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2020
Předmět:
Zdroj: (In)sécurité linguistique en francophonies : perspectives in(ter)disciplinaires
Valentin Feussi et Joanna Lorilleux. (In)sécurité linguistique en francophonies : perspectives in(ter)disciplinaires, L’Harmattan, 2020, 978-2-343-20806-0
HAL
Popis: International audience; Dans les pays plurilingues et francophones africains, la norme du français est censée dominer toutes les institutions administratives, notamment l’enseignement, alors que d’autres normes linguistiques prennent le relais pour régir l’ensemble des interactions quotidiennes dans les différentes langues (Singy et Rouiller 2001, Boutin et Kouadio N’Guessan 2013, Floquet (2018)).Les diverses situations africaines ont donné lieu à de nombreuses études, non seulement sur les normes mais aussi sur les représentations et attitudes, sur la sécurité vs insécurité linguistique. Elles s’appuient souvent sur l’analyse des discours épilinguistiques à propos des langues et de leurs variétés (Canut 1996), et mettent en évidence les particularités de chaque terrain. Aucune étude encore ne s’était penchée sur des habiletés métalinguistiques, des conduites explicites diversifiées selon les plans phonologiques, syntaxiques, sémantiques et pragmatiques. Nous nous intéressons ici à la Côte d’Ivoire, où une norme locale du français est en cours d’autonomisation, et au Niger, où le français tel qu’on l’enseigne à l’école semble rester la seule référence. Quels sont les rapports entre le français standard et les pratiques qui ont cours dans des métropoles aussi différentes que Niamey et Abidjan ? Comment ce standard est-il perçu par des adolescents scolarisés dans ces contextes plurilingues ? Avec quelle (in)sécurité linguistique ?Au travers de l’analyse comparée des résultats d’un test d’acceptabilité expressément conçu pour la tranche d’âge 9-14 ans visant à sonder la conscience épilinguistique et métalinguistique (Pinto et El Euch 2015), et des réactions spontanées recueillies lors de nos enquêtes de terrain, nous allons montrer les points de convergence et de divergence entre ces deux populations face au français institutionnel.
Databáze: OpenAIRE