Évaluation scannographique des prothèses totales de cheville : à propos d’une série monocentrique de 10 cas au recul de 1 ans
Autor: | Nougarede, Bastien, Coulomb, Rémy, Asencio, Gerard, Bonnel, François, Kouyoumdjian, Pascal |
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Přispěvatelé: | Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes (CHU Nîmes), Biomécanique des Interactions et de l'Organisation des Tissus et des Cellules (BIOTIC), Laboratoire de Mécanique et Génie Civil (LMGC), Université de Montpellier (UM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Montpellier (UM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2017 |
Předmět: | |
Zdroj: | Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, Elsevier Masson, 2017, 103 (7), pp.S73. ⟨10.1016/j.rcot.2017.09.119⟩ |
ISSN: | 1877-0517 |
DOI: | 10.1016/j.rcot.2017.09.119⟩ |
Popis: | International audience; IntroductionLa complication la plus fréquente des prothèses totales de cheville (PTC) retrouvée dans les registres est le descellement prothétique aseptique. L’hypothèse principale de cette étude était que le descellement était en relation avec un défaut de positionnement prothétique ainsi qu’avec une inadéquation du dessin prothétique à l’anatomie. L’objectif était d’analyser le positionnement de 10 PTC et de comparer la morphologie préopératoire de l’articulation pathologique, à celle après l’implantation prothétique.Matériel et méthodesIl s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique, mono-opérateur. Dix patients ayant reçu une PTC par un opérateur expérimenté ont été inclus. Un bilan scannographique pré et postopératoire à plus d’un an de recul avait été réalisé. L’analyse des scanners était réalisée à l’aide du logiciel Synedra. Les tailles des surfaces articulaires du tibia et du talus ainsi que les rayons de courbures du talus étaient mesurés et comparés à ceux des implants. Les positionnements, dans les trois plans de l’espace, des surfaces articulaires préopératoires et des implants postopératoires étaient mesurés et comparés. Une analyse de variance était réalisée afin de rechercher des corrélations pré et postopératoires.RésultatsLes corrélations pour la taille du talus étaient les suivantes : largeur antérieure r = 0,605 (p = 0,064), largeur postérieure r = 0,888 (p < 0,05), rayon de courbure médiale r = 0,697 (p = 0,025), rayon de courbure latérale r = 0,683 (p = 0,029). Les corrélations de taille du tibia étaient les suivantes : largeur r = 0,566 (p = 0,088), longueur r = 0,684 (p = 0,029). Le positionnement des implants n’était pas corrélé à l’anatomie préopératoire. Pour l’orientation de l’implant tibial, on retrouvait une différence moyenne, dans le plan frontal de 5,14° et de 0,95° dans le plan sagittal. Pour l’orientation de l’implant talien, on retrouvait une différence moyenne, dans le plan sagittal de 4,41°, dans le plan frontal de 5,58° et dans le plan axial de 5,64°.DiscussionLes corrélations de la taille des implants par rapport à l’anatomie préopératoire sont satisfaisantes. Le défaut d’alignement des implants avec l’anatomie traduit les limites de l’instrumentation actuelle ne permettant pas un contrôle au degré près du positionnement prothétique.ConclusionLa prothèse totale de cheville est une technique de resurfaçage, le positionnement ainsi que la taille des implants doivent donc se mouler à l’anatomie. Cette observation nous a permis de relever certaines carences aux prothèses totales de cheville actuelles ainsi qu’à leurs ancillaires. |
Databáze: | OpenAIRE |
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