From economic transition to the monetary union : Empirical elements regarding the CEECs, in the context of the European Union
Autor: | Lesuisse, Pierre |
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Přispěvatelé: | Centre d'Études et de Recherches sur le Développement International (CERDI), Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Clermont Auvergne (UCA), Université Clermont Auvergne, Jean-Louis Combes, Ekrame Boubtane, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Clermont Auvergne (UCA) |
Jazyk: | angličtina |
Rok vydání: | 2021 |
Předmět: |
Éducation – politique d’éducation
Taux de participation Fiscal policy and Taxation Zone euro Capital humain Education Monetary policy Union monétaire Politique monétaire International spillovers Monetary union European Union Union européenne Courbe de Phillips Phillips curve Taux de chômage [SHS.ECO]Humanities and Social Sciences/Economics and Finance Labour market Croissance endogène Endogenous growth Panel VAR Fiscalité et taxation Unemployment and participation rate Spillovers internationaux Marché du travail |
Zdroj: | Economics and Finance. Université Clermont Auvergne, 2021. English. ⟨NNT : 2021UCFAD001⟩ |
Popis: | "The subject matter of international economics, then, consists of issues raised by the special problems of economic interaction between sovereign states.” (Krugman et al., 2011)Institutional innovation fosters the development of these interactions. Thus, European states, on a social background, try to benefit from the cooperation leverage effect, to turn centuries of conflicts, into an economic asset. Such a construction and its pantagruelian twists and turns, as a fusion of history and empires, not far from Victor Hugo’s utopia “the United-State of Europe”, demonstrates the incredible ingenuity, national heterogeneities develop to refine the paradigm “Europe”.In this thesis, we propose to shed some light on some of these challenges, with regard to the countries which, not half a century ago, marked the fracture of the continent, CEECs. These economies, from transition to developed economy, are an unprecedented case study, to understand international economic challenges. After explaining the general framework, in which this work takes place (Chapter 1), we investigate the impact of the ECB’s monetary policy, on the peripheral countries of the euro zone, i.e., EU non-Euro members. In chapter 2, we construct two groups of countries, depending on their exchange rate regime (fixed or flexible). Drawn upon this construction, using monetary, price and output data, we measure the impact of a monetary shock, impulsed by the ECB, on the CEECs. We find that economic integration induces spillover effects, that influence domestic monetary decisions. As expected, pegged economies are more strongly affected, by the monetary policy of the ECB. However, in both groups of countries, we find that spillovers tend to have less impact, on the volatility of our variables (GDP and prices), over the last decade. We explain this, via a more efficient exchange rate channel, to absorb shocks (in flexible exchange) and an increased credibility of domestic monetary institutions.We highlighted that spillovers effects significantly influence the CEECs, with direct impact upon domestic monetary challenges. The first phase of the transition, during the 90’s, has been hit by high level of both inflation and unemployment. Over the last years, inflation seems to be under control, and we observe relatively low unemployment rate, closed to its natural level. This could suggest that monetary credibility has been restored. However, in the process of accession to the Euro zone, monetary leeway is becoming increasingly restricted.Throughout Chapter 3, we use the well-known Phillips curve, to understand the relationship between the unemployment rate and price developments, as a proxy for the effectiveness of monetary policy. The Baltic States, Slovenia and Slovakia are perfect candidates to measure the impact of changes in exchange rate regimes, during accession to the EA. During the ERM-II, the relationship is negative and significant. However, the EA entry is prima facie evidence of a flattened Phillips curve. We explain this result by the fact that in a monetary union, "small" economies do not have sufficient power, to significantly influence monetary policy decisions.To be fully effective, the single policy of the ECB must confront, relatively homogeneous economies. This homogeneity transcends the monetary dimension and directly affects the real economy (evidenced by the Phillips curve). The impacts of asymmetric shocks are smoothed through the adjustment mechanisms in an optimal union. Among these mechanisms, we highlight the role of the labour market, which requires flexibility (of wages) and increased factor mobility. Chapter 4 analyses regional adjustment mechanisms, after an exogenous employment shock. Using regional NUTS-II data, we build a VAR panel, to understand these mechanisms. (...); "Le sujet de l’économie internationale consiste, donc, en des questions soulevées, par les problèmes particuliers, de l’interaction économique, entre États souverains." (Krugman et al., 2011)L’innovation institutionnelle se met au service de ces interactions. Ainsi les pays européens, sur fond social, tentent d’utiliser le levier de la coopération économique, pour permettre à des siècles de conflits, de se transformer en atout économique. Une telle construction, aux pantagruéliques rebondissements, fusion d’Histoire et d’empires, non loin de l’utopie États-Unis d’Europe de Victor Hugo, démontre l’incroyable ingéniosité, avec laquelle les hétérogénéités nationales semblent parfaire le paradigme Europe. Nous proposons, dans cette thèse, d’éclairer certains de ces défis, au regard des pays qui, il n’y a pas un demi-siècle, marquaient la fracture du continent, les PECO. Ces économies, passées du stade en transition à économie développée, sont un cas d’étude sans précédent pour la compréhension des challenges économiques internationaux. Après avoir explicité le cadre général, dans lequel s’inscrivent ces travaux (chapitre 1), nous tâchons d’éclairer l’impact, de la politique monétaire de la BCE, sur les pays périphériques de la zone Euro, cependant membre de l’UE. Dans ce chapitre 2, nous construisons deux groupes de pays, selon leur régime de change envers l’Euro (fixe ou flexible). A partir de là, en utilisant des données monétaires, de prix et de production, nous mesurons l’impact d’un choc monétaire, par la BCE, sur les PECO. Nous trouvons que l’intégration économique induit des effets de débordement qui viennent influencer les décisions monétaires domestiques. De manière cohérente, les pays en change fixe, subissent plus fortement la politique monétaire de la BCE. Cependant, dans les deux groupes de pays, nous trouvons que les débordements ont tendance, à avoir moins d’impact, sur la volatilité de nos variables, au cours de la dernière décennie. Nous l’expliquons, par un canal du taux de change, plus efficace, pour absorber les chocs (en change flexible) et une crédibilité accrue des institutions monétaires domestiques.Alors que nous venons de voir que des effets de débordement agissent dans les PECO, nous ne pouvons, nous empêcher, de relier cela, aux enjeux monétaires domestiques. La première phase de la transition, au cours des 90’s, a été marquée par une forte inflation et par un taux de chômage très élevé. Ces dernières années sont sous le signe d’une inflation, qui semble maitrisée et d’un chômage relativement faible. Cela laisse à penser, que la crédibilité monétaire et que l’efficacité des banques centrales domestiques, ont été restaurées.Pourtant dans le processus d’accession à la zone Euro, les marges de manœuvre monétaires deviennent toujours plus restreintes. Tout au long du chapitre 3, nous utilisons la célèbre courbe de Phillips pour appréhender la relation, entre le taux de chômage et l’évolution des prix, comme proxy de l’efficacité de la politique monétaire. Les pays Baltes, la Slovénie et la Slovaquie nous permettent de mesurer l’impact des changements, de régimes de change, au cours de l’accession à la zone Euro. Dans le MCE-II, la relation est négative et significative. Néanmoins celle-ci disparait, au moment d’entrer dans l’union monétaire. Nous expliquons ce résultat par le fait que dans une union monétaire, les "petites" économies n’ont pas un poids suffisant pour influencer significativement les décisions de politiques monétaires.Si pour être pleinement efficace, la politique unique de la BCE doit se confronter, à des économies relativement homogènes, cette homogénéité transcende la sphère monétaire et touche directement l’économie réelle (en témoigne la courbe de Phillips). Les mécanismes d’ajustements, dans une union optimale, permettent de lisser l’impact des chocs asymétriques. Pour cela, le marché du travail nécessite une flexibilité (des salaires) et une mobilité des facteurs accrue. (...) |
Databáze: | OpenAIRE |
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