Agriculture for Development: relevance and limitations at the level of rural households. A comparative dynamic approach for three regions of Madagascar
Autor: | Andrianirina, Nicole |
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Přispěvatelé: | Andrianirina, Nicole, Chercheur indépendant, Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques Montpellier, Michel Benoit-Cattin, Hélène David Benz |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2013 |
Předmět: |
livelihood
market [SDV.SA.AEP] Life Sciences [q-bio]/Agricultural sciences/Agriculture economy and politics JEL: Q - Agricultural and Natural Resource Economics • Environmental and Ecological Economics/Q.Q1 - Agriculture/Q.Q1.Q12 - Micro Analysis of Farm Firms Farm Households and Farm Input Markets [SDV.SA.AEP]Life Sciences [q-bio]/Agricultural sciences/Agriculture economy and politics [SHS.ECO]Humanities and Social Sciences/Economics and Finance marché [SDE.ES]Environmental Sciences/Environmental and Society household panel data données longitudinales ménages JEL: Q - Agricultural and Natural Resource Economics • Environmental and Ecological Economics/Q.Q1 - Agriculture/Q.Q1.Q18 - Agricultural Policy • Food Policy JEL: O - Economic Development Innovation Technological Change and Growth/O.O1 - Economic Development Madagascar [SDE.ES] Environmental Sciences/Environmental and Society moyens d’existence durables [SHS.ECO] Humanities and Social Sciences/Economics and Finance développement rural rural development |
Zdroj: | Economies et finances. Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques Montpellier, 2013. Français |
Popis: | The case of Madagascar illustrates the agriculture-based countries, which hold many promises but encounter stagnant agricultural performance and rural poverty. The integration of smallholders to market is one of the options to emerge from poverty. Contexts and opportunities, however, can vary from one area to another and qualify the impact of market integration. How, in these different contexts, agriculture can contribute to the development of rural communities? The thesis compares three areas of Madagascar: Alaotra (Middle East), Farafangana (South East) and Ambovombe (South), relying on the analytical frame of livelihoods, to refine the understanding of development processes driven by agriculture. Typologies are established. The results show that natural capital remains a key factor in better integration, but other assets developed by households differ depending on existing opportunities. Moreover, although all groups of households always prioritize selfconsumption, even in cash crops areas; income is more volatile for ‘integrated’ households. Finally, impacts on agricultural wages is observable only under favorable market conditions. In any case, capital accumulation (natural, material) for agricultural activity remain predominant and determine household’strategies. Beyond the pursuit of improved agricultural productivity, the priorities must therefore differ from one area to another: agriculture can be a driving force in circumstances such as those found in Alaotra but it can not be in those characterizing Ambovombe, where agriculture maintained thanks to incomes from public and private transfers, and where support should be directed towards other sectors which, in their turn, can develop agriculture. Le cas de Madagascar illustre bien les pays à base agricole, à potentiels multiples mais à performances agricoles stagnantes et à population rurale pauvre. L’intégration de ses petits producteurs aux marchés figure parmi les options de sortie de la pauvreté proposées. Les contextes et les opportunités peuvent cependant différer d’une zone à l’autre et nuancer l’effet de cette intégration. Comment, dans ces contextes différents, l’agriculture peut-elle contribuer au développement des populations rurales ? La thèse réalise une comparaison entre trois zones de Madagascar : Alaotra (Centre Est), Farafangana (Sud Est) et Ambovombe (Sud) et mobilise le cadre des livelihoods, pour affiner la compréhension des processus de développement par l’agriculture. Des typologies sont établies. Les résultats montrent que le capital naturel demeure un facteur majeur de meilleure intégration, mais que les autres moyens d’existence développés par les ménages diffèrent d’une zone à l’autre. Par ailleurs, bien que la majorité des groupes priorisent toujours l’autoconsommation, même dans les zones de cultures de rente, les revenus des ménages « intégrés » sont plus fluctuants. Enfin, l’effet sur l’évolution du salariat agricole n’est observable que sous des conditions de marché favorables. Les fonctions alimentaires et financières de la production doivent ainsi être affermies pour assurer un socle au développement des marchés. Dans tous les cas, les formes d’accumulation de capital servant à l’activité agricole restent prépondérantes et déterminantes des stratégies d’évolution. Par ailleurs, au-delà de la recherche de meilleures productivités agricoles, les priorités d’action se déclinent localement ou par région : l’agriculture peut être moteur dans des conditions telles que celles retrouvées en Alaotra avec un marché ‘mature’ et un positionnement stratégique bien établi mais elle ne peut l’être dans celles caractérisant Ambovombe où l’agriculture est préservée grâce à des transferts publics et privés et où les appuis doivent être renforcés sur les autres secteurs pour, qu’à leur tour, ils développent l’agriculture. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |