From parallel constructions for perfect and modal future in IA to the meaning of ergative case markers

Autor: Montaut, Annie
Přispěvatelé: Structure et Dynamique des Langues (SeDyL), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National des Langues et Civilisations Orientales (Inalco)-Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR135, Montaut, Annie
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2014
Předmět:
"ergativité"
"marqueur ergatif"
"locative"
"Sanskrit"
[SHS.LANGUE] Humanities and Social Sciences/Linguistics
"Benveniste"
"ergativity"
"modality"
"locatif"
"Hindi"
"Kurylowcz"
[SHS.LANGUE]Humanities and Social Sciences/Linguistics
"ergative case marker"
"Kurylowics"
Zdroj: Ergativity in Iranian and Indian languages
Ergativity in Iranian and Indian languages, Jul 2014, Ann Arbor, United States
Popis: The parallel evolution of the construction of perfect and modal future from Sanskrit to early Indo-Aryan, in the West as in the East, shows that both originally represented "views on action" rather than actions (Benveniste, Kurylowicz), structured as locational predications (by/to-me X done ; by/to-me X to-be-done). This view is confirmed by the locative origin of modern case markers for ergative, a construction directly inherited from the Sanskrit nominal sentence. Further these markers happen to also mark the "subject" of modal sentences in Marathi/Gujarati, wether transitive or intransitive. The history of ergativitiy in Indo-Aryan then shows not a "reversed" image of the active construction of transitive verbs (Dixon) but rather an 'inversion' of subject marking for stative locational prodicatios, due to the absence of 'have' verb. This phenomene, which occured both in the West (modern ergative languages) and in the East (modern non ergative languages), shoud be considered in parallel with the development of the so-called "dative subject".
L'évolution parallèle de la construction du parfait et du futur modal depuis le sanskrit jusqu'au début de l'indo-aryen moderne, occidental et aussi oriental, montre que les deux constructions ont longtemps représenté des "vues sur l'action" plutôt que des actions (Benveniste, Kurylowicz), structurées comme des prédications de localisation (à/par moi fait; à/par moi à faire). Cette idée trouve confirmation dans l'origine locative des marqueurs de cas ergatif, construction directement héritée de la phrase nnominale sanskrite. En outre ces marqueurs se trouvent aussi marquer le "sujet" d'énoncés modaux (obligation, potentiel), transitifs ou intransitifs, en marathi/goujarati. L'histoire de l'ergativité en indo-aryen ne présente donc pas tant une "inversion" du modèle de la transitivité active (Dixon) qu'une 'inversion' du marquage des sujets dans les prédications de localisation, en l'absence de verbe 'avoir'. Ce phénomène qui a touché aussi bien les langues IA orientales (aujourd'hui non ergatives) que les langues IA occidentales (aujourd'hui ergatives), doit être considéré en parallèle avec l'émergence des sujets dits "au datif".
Databáze: OpenAIRE