Identification et contribution des sources de COV à Athènes, comparaison avec d'autres zones urbaines du bassin méditerranéén

Autor: Panopoulou, Anastasia
Přispěvatelé: Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Lille Douai (IMT Lille Douai), Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT), Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Lille Douai, University of Crete, Nadine Locoge, Nikolaos Mihalopoulos, Spyridon Pergantis, Stéphane Sauvage
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Ocean, Atmosphere. Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Lille Douai; University of Crete, 2019. English. ⟨NNT : 2019MTLD0024⟩
Popis: VOC (Volatile Organic Compounds) are key constituents of atmospheric chemistry and pollution as precursors of harmful compounds like ground ozone and secondary organic aerosols, which in turn have a strong impact on local/regional air quality, climate, vegetation and human health. For that reason and in order to design and implement efficient air pollution control measures, there is a growing interest for their better characterization, as well as the identification, speciation and quantification of their respective sources.Mediterranean basin is a complex environment, favoring the development of severe air pollution events. Despite that, there is a lack of VOC studies in the urban areas of the region, while the existing ones have shown significant uncertainties associated with compounds speciation and the contribution from the different emission sources. Considering this, Athens (Greece) is the ideal place for VOC measurements due to the lack of reported levels for NMHCs the last 15 years, the continuous exceedances of O3 and aerosol concentrations and the increasing emissions from specific pollutant sources (e.g. wood burning for residential heating). In this work, we report the results of an 17-mounth field campaign for NMHCs in Athens (October 2015 – February 2017), under the frame of the international project ChArmEX (The Chemistry – Aerosol Mediterranean Experiment). This was supported by two one-month intensive observation periods (winter and summer) at the same station, and two additional near-source campaigns (tunnel and traffic station). More than 40 VOC with 2 to 16 carbon atoms have been measured giving for the first time a detailed characterization of their temporal and spatial variability on an annual basis, especially for C2 – C3 NMHCs, followed by the determination of its driving parameters. The comparison with other VOC studies in cities worldwide highlighted the role of sources to the observed levels, with significant air pollution for Athens in winter. Furthermore, the analysis indicated that monoterpenes and isoprene, known compounds of biogenic origin, presented a complex variability propably influenced by emissions other than biogenic. The latter provides interesting insights for the assessment of their impact on air quality, as precursors of secondary pollutants. Moreover, the application of the receptor-oriented model Positive Matrix Factorization (PMF) allowed the identification of the main factors related to VOC sources and the quantification of their contribution. Traffic-related emissions and residential heating were determined as the major VOC sources in the city, whereas a second PMF simulation to the intensive observation period gave additional information about sources such as the fuel evaporation from stationary points.; Les COV (Composés Organiques Volatils) jouent un rôle majeur dans la problématique de pollution atmosphérique, puisqu’ils interviennent en tant que précurseurs des composés secondaires comme l’ozone troposphérique (O3) et l’Aérosols Organiques Secondaires (AOS) qui ont des impacts sur la santé et le climat. Afin de mettre en place des stratégies efficaces de réduction de la pollution de l’air, il est crucial de caractériser et quantifier la contribution des principales sources d’émission de COV.Le bassin méditerranéen constitue un environnement complexe, favorisant le développement des épisodes de pollution. Cependant, les mesures de COV dans les zones urbaines de la région restent limitées et les études existantes ont montré des incertitudes significatives quant à la contribution des différentes sources d’émission. Dans ce contexte, Athènes (Grèce) est un cas d’étude intéressant notamment pour les COV. Cette zone urbaine fait face à des dépassements des valeurs limites européennes en d’O3 et d’AOS ainsi qu’une augmentation des émissions de polluants pour des sources spécifiques (par exemple, le chauffage résidentiel au bois).Les travaux présentés dans ce manuscrit portent sur l’étude des COV à Athènes, réalisée dans le cadre du projet international ChArMEX (The Chemistry – Aerosol Mediterranean Experiment). La méthodologie s’appuie sur une campagne de mesure de 17 mois (d’octobre 2015 à février 2017) sur un site représentatif proche du centre-ville, sur deux campagnes intensives d’un mois chacune réalisées à la même station ainsi que sur deux campagnes réalisées en champ proche des sources (en tunnel et en station trafic).Plus de 40 COV de 2 à 16 atomes de carbone (C2 à C16) ont été mesurés, permettant la caractérisation détaillée de leur variabilité temporelle et spatiale sur une base annuelle, suivie de la détermination des facteurs d’influence. Les COV de C2 à C3 étaient mesurés pour la première fois à Athènes. La comparaison aux autres études de COV en zones urbaines a mis en évidence la typologie des sources ainsi que l’importance de la pollution atmosphérique en hiver à Athènes. Concernant les monoterpènes et l’isoprène, composés en général d’origine biogénique, l’analyse a mis en évidence des sources anthropiques dans cette atmosphère urbaine, ce qui fournit des informations intéressantes pour l’évaluation de leur impact sur la qualité de l’air en tant que précurseurs des polluants secondaires. L’application du modèle orienté récepteur « Positive Matrix Factorization » (PMF) sur la base de données annuelles, a permis d’identifier et quantifier les contributions des principaux facteurs associés aux sources de COV. Les émissions liées au transport routier et au chauffage résidentiel ont été déterminées comme les sources de COV dominantes. Une seconde analyse PMF sur la base de donnes des campagnes intensives à d’une part corroboré les résultats et, d’autre part, a conduit à l’identification de sources supplémentaires comme l’évaporation de carburants des points stationnaires.
Databáze: OpenAIRE