Infliger la mort : aspects publics et privés dans la documentation de Mari et les recueils de lois du IIème millénaire av. J.-C

Autor: MULLER, Virginie
Přispěvatelé: MULLER, Virginie, R. de Boer, J.G. Dercksen, ARCHEORIENT - Environnements et sociétés de l'Orient ancien (Archéorient), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: Private and State in the Ancient Near East. Proceedings of the 58th Rencontre Assyriologique Internationale at Leiden, 16-20 July 2012
R. de Boer; J.G. Dercksen. Private and State in the Ancient Near East. Proceedings of the 58th Rencontre Assyriologique Internationale at Leiden, 16-20 July 2012, Eisenbrauns, pp.211-225, 2017, 978-1-57506-784-1
Popis: In the Ancient Near East, death was an everyday element of life, involving both private and public aspects. Based on various cuneiform documents from the 2nd millennium B.C., the objective of this talk is to show how, in the private and the public domains, death could be decided upon, executed and interpreted. The focus will be on the realm of justice, where death could be inflicted by the State (the king or his delegates), but also left to the care of the head of the family (usually a father or a husband). In both cases, the punishment could be carried out in public, giving it a visible and/or exemplary character, such as during impalement. But it could also be hidden, for example in the case of a secret execution or one carried out in a strictly private context. The visible/hidden character of the death sentence, especially of the means of execution, bears meaning from the politic and social levels, which will be explored.
Au Proche-Orient ancien, la mort est un élément quotidien de l’existence et comporte à la fois des aspects privés et des aspects publics. Mon exposé présente quelques éléments de réflexion à partir d’une documentation cunéiforme variée datant du IIème millénaire av. J.-C. Il a pour but de montrer comment, dans les sphères privée et étatique, la mort peut être décidée, exécutée et interprétée. La réflexion s’attache donc principalement au domaine de la justice, où la mort peut être infligée par l’État (le roi ou ses délégués), mais elle peut aussi être laissée au soin du chef de famille (généralement le père ou le mari). Dans les deux cas, le châtiment peut être exécuté publiquement, avec un caractère visible et/ou exemplaire, comme lors de l’empalement. Mais il peut également l’être de manière cachée, avec, par exemple, une exécution secrète ou dans un cadre strictement privé. Le caractère montré / caché de la peine de mort, notamment les moyens de sa mise en œuvre (modes d’exécution…), a une signification sur les plans politique et social, que j’ai également explorée.
Databáze: OpenAIRE