Les conditions du passage à un modèle alternatif

Autor: Charlotte, Halpern, Lorrain, Dominique, Chevauché, Catherine
Přispěvatelé: Centre d'études européennes et de politique comparée (CEE), Sciences Po (Sciences Po)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés (LATTS), Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM)-École des Ponts ParisTech (ENPC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Chaire villes de l'Ecole des Ponts Paris Tech : http://chaire-ville.enpc.fr/chaire-ville, D. Lorrain, C. Halpern, C. Chevauché, ANR-11-VILD-0008,SYRACUSE,Symbioses réticulaires adaptées à des contextes urbains soutenables(2011), Centre d'études européennes et de politique comparée (Sciences Po, CNRS) (CEE), Halpern, Charlotte, Bâtiments et villes durables - Symbioses réticulaires adaptées à des contextes urbains soutenables - - SYRACUSE2011 - ANR-11-VILD-0008 - BVD - VALID
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2018
Předmět:
Zdroj: Villes sobres
D. Lorrain; C. Halpern; C. Chevauché. Villes sobres, Presses de Sciences Po, 2018
Popis: International audience; Ce chapitre conclusif ne développe pas une comparaison systématique des cas, mais pointe des similitudes, dégage les principaux enseignements et identifie des pistes d’approfondissement. IL revient ce faisant sur 3 questions qui ont guidé l'ouvrage Villes sobres. La première était de savoir si les systèmes décentralisés, autonomes pour certains, représentaient une alternative à la voie royale du grand système technique développée à la fin du XIXe siècle et confortée depuis. La question est plus importante qu’il n’y paraît. Ainsi, doit-on recommander aux aménageurs et aux responsables du secteur des eaux, des déchets et de l’énergie des grandes villes du monde de poursuivre des programmes massifs d’investissements dans des grands systèmes techniques pour approvisionner leur ville, ou doivent-ils soutenir des solutions décentralisées dans les quartiers ? On comprend que la réponse engage ; elle marque les espaces urbains sur le long terme ; les systèmes organisationnels à déployer ne sont pas les mêmes, pas plus que les technologies. Donc notre idée de départ, au-delà des classiques débats académiques, était qu’il serait utile d’avoir quelques résultats robustes sur ces sujets complexes. Pour y répondre, et c’est une seconde clé de lecture, il nous est apparu très rapidement qu’il était nécessaire de faire le tri entre les « fausses bonnes idées ». Derrière la formule nous voulons dire que les projets qui s’autoproclament « verts » et performants ne le sont pas nécessairement si l’on prend le temps de mesurer l’ensemble des flux et en prenant en compte les différentes échelles du phénomène étudié. Cela touche à des questions de méthode. Une troisième ligne de questionnement tourne autour de la question du changement. Pourquoi certaines métropoles décident-elles de sortir de leur « dépendance au sentier » pour explorer des voies nouvelles ? Notre approche monographique avec des terrains et des projets nous conduisait naturellement à en retracer l’histoire en nous intéressant aux facteurs de déclenchement, aux configurations d’acteurs et à la manière de piloter le changement.
Databáze: OpenAIRE