The influence of knowledge graphotactic to acquire lexical spelling : study in children elementary school and adult

Autor: Borchardt, Gaëlle
Přispěvatelé: Centre de Psychiatrie et Neurosciences (CPN - U894), Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5), Université René Descartes - Paris V, Sébastien Pacton, Institut de psychiatrie et neurosciences (U894 / UMS 1266), Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2012
Předmět:
Zdroj: Psychologie. Université René Descartes-Paris V, 2012. Français. 〈NNT : 2012PA05H114〉
Psychologie. Université René Descartes-Paris V, 2012. Français. ⟨NNT : 2012PA05H114⟩
Popis: Pas de résumé en anglais; L’objectif de cette thèse est d’étudier le rôle des connaissances orthographiques générales,appelées connaissances graphotactiques, dans l’acquisition de l’orthographe lexicale (i.e.,l’orthographe de mots spécifiques) chez des élèves de l’école élémentaire (CE2 et CM2) etdes adultes.Une première expérience (chapitre expérimental I) confirme des études antérieures montrantque des élèves de l’école élémentaire sont sensibles à diverses régularités graphotactiques,certaines plus difficilement repérées que d’autres (e.g., Danjon & Pacton, 2009 ; Pacton et al.,2001), et les prolonge en montrant que même des adultes ne semblent pas (systématiquement)recourir à des règles spécifiant par exemple que les consonnes doubles peuvent survenir avantmais pas après les consonne simples.Une seconde expérience (chapitre expérimental II) précise le rôle des connaissances enorthographique lexicale et celui des connaissances graphotactiques lors de l’apprentissageimplicite de l’orthographe de non-mots insérés dans des textes que des élèves de CM1 et CM2lisent pour les comprendre (situation de self-teaching, Share, 1995, 1999). Des analyses derégression montrent en effet que les deux types de connaissances orthographiques expliquentdes parts de variance indépendantes du niveau d’apprentissage de l’orthographe des non-mots,même après avoir contrôlé diverses habiletés (conscience phonémique, recodagephonologique, capacité à produire des orthographes phonologiquement plausibles).Les six expériences suivantes (chapitres expérimentaux III et IV) explorent si et comment lesconnaissances graphotactiques influencent l’apprentissage de l’orthographe lexicale dansdiverses situations d’apprentissage de non-mots en manipulant le degré de convergence entreles orthographes des non-mots et les régularités graphotactiques de la langue française. Deuxpropriétés graphotactiques sont manipulées, l’une de type probabiliste (certaines consonnessont plus fréquemment doublées que d’autres), l’autre descriptible sous forme de règle (lesconsonnes doubles peuvent survenir avant mais pas après les consonnes simples). Dans diverses situations d’apprentissage (implicite vs. explicite ; non-mots insérés dans des textesvs. présentés isolément ; lecture silencieuse vs. à haute voix) et de test (rappel vs.reconnaissance), les résultats montrent que des élèves de CE2 et CM2 et des adultesacquièrent des connaissances relatives à l’orthographe de mots spécifiques (e.g., la présenced’un doublet) mais se fondent également sur leurs connaissances relatives aux régularitésgraphotactiques pour reconstruire l’orthographe des mots. Ce processus de reconstruction explique que certaines orthographes sont plus difficiles à mémoriser que d’autres ainsi que lecaractère systématique de certaines erreurs. Par exemple, les élèves et les adultes, qui serappellent de la présence d’un doublet dans un item spécifique mais ne se rappellent pas de lalettre spécifique qui est doublée, semblent se fonder sur leur sensibilité au fait que certainesconsonnes sont plus souvent doublées que d’autres, ce qui explique que les erreurs detransposition d’une consonne rarement doublée vers une consonne fréquemment doublée(tiddunar orthographié TIDUNNAR) sont beaucoup plus nombreuses que les erreurs detransposition d’une consonne fréquemment doublée vers une consonne rarement doublée(tidunnar orthographié TIDDUNAR).L’ensemble de ces expériences contribue donc à une meilleure compréhension du rôledes connaissances graphotactiques dans l’acquisition et la production de l’orthographe demots spécifiques, et plus généralement, de l’intégration de différentes sources deconnaissances dans l’acquisition du langage écrit.
Databáze: OpenAIRE