Un lignage aujourd'hui en Chine du Sud-est (enquête)
Autor: | Capdeville-Zeng, Catherine |
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Přispěvatelé: | ASIES (ASIES EA 4512), Institut National des Langues et Civilisations Orientales (Inalco) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2009 |
Předmět: | |
Zdroj: | Terrains et Travaux : Revue de Sciences Sociales Terrains et Travaux : Revue de Sciences Sociales, ENS Cachan, 2009, Terrains chinois, pp.31-53 |
ISSN: | 1627-9506 2104-3779 |
Popis: | International audience; Qu’en est-il aujourd’hui des lignages patrilinéaires qui constituaient le lien primordial organisant la vie sociale en Chine ? Cet article explore cette question à travers des enquêtes de terrain menées depuis 2002 sur le théâtre cérémoniel nuo du village de Shiyou (district de Nanfeng, province du Jiangxi).Après une présentation des conditions de l’enquête dans le village et le contexte socio-historique du lignage le plus important de Shiyou, sont analysés trois cas de conflits ou de faits ayant entrainé des discussions entre villageois sur des questions se rapportant au lignage : le traitement des masques, le vol des masques, le placement correct lors d’une procession funéraire. Ces situations montrent que le lignage reste présent telle une structure de fonds de la vie villageoise. L’aspect le plus important du lignage aujourd’hui n’est pas tant ses fonctions ou manifestations associées, économiques, religieuses et politiques, qui ont pourtant été considérées par les auteurs anglo-saxons comme essentielles dans la société chinoise traditionnelle non encore transformée par le communisme, mais bien la parenté elle-même, le fait que des personnes se considèrent comme apparentées d’une certaine manière, et qu’à ce titre elles se considèrent comme appartenant à un groupe social limité, organisé et solidaire. A Shiyou, le lignage est aujourd’hui encore à la base de la vie sociale, comme un acteur présent dans les les moments clefs de la vie sociale, telles le nuo ou les funérailles. |
Databáze: | OpenAIRE |
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