Toward a Saint-Simonian conception of the corporation and of industrial society
Autor: | PATRICK GILORMINI |
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Přispěvatelé: | Centre de recherche en économie de Grenoble (CREG), Université Grenoble Alpes [2016-2019] (UGA [2016-2019]), Université Grenoble Alpes, Virgile Chassagnon |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2018 |
Předmět: | |
Zdroj: | Economies et finances. Université Grenoble Alpes, 2018. Français. ⟨NNT : 2018GREAE007⟩ HAL |
Popis: | Between Saint-Simon death in 1825 and the opening of the Suez Canal in 1869, saint-simonians have been engaged in a variety of entrepreneurial projects. Willing to put an end to the French Revolution and to develop a new humanism, they have initiated both large capitalist ventures of public interest and workers’ cooperatives. Mainstream economic analysis often puts aside the role of institutions and ideologies in economic development movements. Saint-Simon and his followers anticipated the central role of firm as a key capitalist institution. Based on a physiological framework they viewed corporation as a living organism inscribed in a natural and social evolution, which raises the question of the nature and the limits of the firm in the perspective of their techno-economic emancipation project.Now that corporate social responsibility is a matter of concern, this research on the history of economic thought looks at an organizational fact: the firm as common good. First, we analyse, Saint-Simon thought and the way he connects man, corporation and society via work and industry. A second part is dedicated to three saint-simonians who implemented their ways of thinking: Enfantin in an internationalist perspective, Buchez under Christian spirituality and Leroux in search of liberal socialism.; De la mort d’Henri Saint-Simon en 1825 à l’inauguration du Canal de Suez en 1869, les saint-simoniens se sont engagés dans de nombreux projets de création d’entreprises. Animés du désir d’achever la Révolution Française et de développer un nouvel humanisme, ils sont à l’origine de grandes entreprises capitalistes d’intérêt général et de coopératives ouvrières.L’analyse économique dominante laisse souvent de côté le rôle des institutions et de l’idéologie dans l’accélération ou le ralentissement du développement économique. Saint-Simon et ses disciples ont anticipé le rôle central à l’entreprise comme institution clé du capitalisme. La conception organiciste de l’entreprise saint-simonienne, conçue comme un système vivant associant une physiologie évolutionniste naturelle et sociale, pose la question de la nature et des frontières de la firme dans un projet d’émancipation technico-économique.Alors que la question de la responsabilité sociale de l’entreprise fait l’objet d’une attention croissante, ils nous invitent à analyser à nouveaux frais la question de l’entreprise comme objet d’intérêt général. Nous analysons dans une première partie la pensée de Saint-Simon et la façon dont elle articule l’homme, l’entreprise et la société à travers les médiations du travail et de l’industrie. Une seconde partie est consacrée à trois saint-simoniens qui inscrivent cette pensée dans leurs pratiques : Enfantin dans une perspective internationale, Buchez dans une spiritualité chrétienne et Leroux en vue d’un socialisme libéral. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |