Les pratiques de subsistance au Néolithique final dans le sud de la France : analyse isotopique de la population de la grotte I des Treilles (commune de Saint-Jean-et-Saint-Paul, Aveyron)

Autor: Herrscher, Estelle, Lheureux, J., Goude, G., Dabernat, H., Duranthon, F.
Přispěvatelé: Laboratoire méditerranéen de préhistoire Europe-Afrique (LAMPEA), Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Anthropologie Moléculaire et Imagerie de Synthèse (AMIS), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2013
Předmět:
Zdroj: Préhistoires Méditerranéennes
Préhistoires Méditerranéennes, Association pour la promotion de la préhistoire et de l'anthropologie méditerranéennes, 2013
Préhistoires Méditerranéennes, 2013, 4, ⟨10.4000/pm.783⟩
ISSN: 1167-492X
2105-2565
Popis: International audience; La Grotte I des Treilles (commune de Saint-Jean-et-Saint-Paul, Aveyron) se situe sur l’extrémité sud-occidentale du Causse du Larzac. C’est une grotte sépulcrale à caractère collectif et des datations radiocarbone l’ont attribuée au Néolithique final (3030-2890 cal B.C, phase moyenne du Groupe des Treilles). Cette recherche a pour objectif (1) d’appréhender le type d’écosystème exploité par la population de la Grotte I des Treilles pour subvenir à ses besoins nutritionnels et (2) d’étudier les relations entre les pratiques alimentaires et des données anthropométriques. Pour cela, une analyse isotopique a été menée sur 42 individus adultes (pour un total de 86 individus adultes mis au jour) ainsi que sur 14 ossements de faune découverts sur plusieurs sites archéologiques contemporains régionaux. Les résultats isotopiques montrent une consommation locale des protéines par la population de la Grotte I des Treilles. La contribution des protéines animales apparait importante relativement aux protéines végétales. Nos résultats suggèreraient également la contribution de viande de jeunes animaux non encore sevrés dans l’alimentation. La quantité de protéines animales consommée par cette population est très variable entre les individus du groupe. Toutefois, cette diversité de comportement alimentaire n’est pas corrélée aux données anthropométriques (longueurs des os longs et robustesse). Les choix alimentaires n’apparaissent pas liés aux paramètres biologiques testés et ne sont donc probablement pas dictés par le sexe des individus.
Databáze: OpenAIRE