Effets de la castration et de l’immunocastration sur l’axe corticotrope et le système immunitaire des porcs
Autor: | Caroline Leclercq, Elodie Merlot, Francoise Thomas, Raphaël Comte, Armelle Prunier |
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Přispěvatelé: | Unité mixte de recherche veau et porc (UMR VP), Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Rennes-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), ANR Blanc ANDROPIG |
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Zdroj: | HAL Journées de la Recherche Porcine en France 44. Journées de la Recherche Porcine 44. Journées de la Recherche Porcine, Feb 2012, Paris, France. pp.79-84 |
Popis: | National audience; La castration chirurgicale des porcs est controversée pour des raisons de bien‐être animal. Il est donc nécessaire d’étudier les alternatives potentielles comme la production de mâles entiers ou immunocastrés, et de vérifier que ces alternatives ne soulèvent pas de nouveaux problèmes de santé ou de bien‐être animal. Cette étude a été réalisée afin de comprendre les effets des hormones testiculaires sur l’immunité et la réactivité au stress des porcs. Elle se déroule sur 65 animaux répartis en 4 groupes expérimentaux : entiers, castrés chirurgicalement (à 5/6 jours d’âge), vaccinés contre la GnRH (immunocastrés), et castrés puis immunocastrés. Des prises de sang à 3, 4 et 5 mois permettent de valider l’effet des traitements sur les niveaux circulants de stéroïdes sexuels et d’étudier les populations lymphocytaires. Le cortisol est dosé dans la salive pour mesurer l’activité de l’axe corticotrope et la réactivité au stress. Les animaux sont abattus à 5 mois pour déterminer le développement des testicules, des surrénales et du thymus. Les résultats montrent que l’immunocastration induit une augmentation des concentrations salivaires de cortisol 24 jours après la première injection. La castration chirurgicale semble aussi accroître l’activité surrénalienne. La castration chirurgicale inhiberait partiellement le fonctionnement thymique des porcs (poids du thymus réduit à 5 mois,diminution du nombre de lymphocytes totaux et altération des pourcentages des différentes sous‐populations lymphocytaires sanguines à 4 mois et thymiques au stade d’abattage) alors que les effets de l’immunocastration sont moins clairs. Les conséquences potentielles de ces modifications sur la santé globale des animaux restent à déterminer. |
Databáze: | OpenAIRE |
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