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The process of definition of the key competence in Europe and in France made social competence (SC) anessential pillar of the compulsory education. After trying to review the debates and the prospects of the approachby competence in education, we propose a frame of understanding of the SC. Beyond this work, our searchfocused on two main topics: identify the stakes inherent to the SC and envisage prospects of training for these.Having underlined the interests of the SC for the students and the future citizens, our first empirical observationshave revealed a real gap between the political speeches and the educational reality. The stake for the SC is aboveall to find a real ground of educational expression at secondary school in France. The SC offers variousprospects for the education. They question our educational practices as for the actual place of the students and asfor the choice of the methods of learning. The theoretical frame of the socioconstructivism in which our thesis issituated, shows the importance of the social interactions to teach. More particularly, the trend of the cooperativelearning (CL) which is the base of our investigations, shows its efficiency compared with the individual methods(Johnson and Johnson, on 2000). However, if the cooperation is a vector of educational efficiency, put togetherpupils in small groups is not enough. The studies of Gillies (1996, 2002, 2006) underline the necessity ofproposing a training in the cooperation. As such, the main contribution of our work of thesis lives in theproposition of a concrete example of training in the cooperation at the school. We were able to show that thisone had to a certain extent allowed to develop the interactive behaviour of the students in Physical Education andin Physical Sciences.; Le processus de définition des compétences clés en Europe et en France a fait des compétences sociales (CS) unpilier essentiel de la scolarité obligatoire. Après avoir tenté de faire le point sur les débats et les perspectives del’approche par compétences (APC) en éducation, nous proposons un cadre de compréhension des CS. Au-delàde ce travail de définition et d’examen de la littérature, notre recherche s’est engagée sur deux voies : identifierles enjeux inhérents aux CS et envisager des perspectives de formation pour ces dernières. Après avoir soulignéles intérêts des CS pour les élèves et les futurs citoyens, notre première contribution empirique a fait émerger unréel décalage entre les discours politiques et la réalité pédagogique. L’enjeu pour les CS est donc avant tout detrouver un réel terrain d’expression pédagogique dans l’enseignement du second degré en France. Les CS offrentdifférentes perspectives pour l’enseignement. Elles questionnent nos pratiques pédagogiques quant à la placeeffective des élèves et quant au choix des méthodes d’apprentissage. Le cadre théorique du socioconstructivismedans lequel nous positionnons notre travail de thèse, montre l’importance des interactions sociales pour faireapprendre. Plus particulièrement le courant de l’apprentissage coopératif (AC), qui fonde nos propositions, a faitla preuve de son efficacité comparativement aux méthodes individuelles (Johnson et Johnson, 2000). Cependant,si la coopération est un vecteur d’efficacité pédagogique, mettre ensemble ne suffit pas. Les études de Gillies(1996, 2002, 2006) soulignent la nécessité de proposer une formation à la coopération. A ce titre, l’apportprincipal de notre travail de thèse réside dans la proposition d’un exemple concret de formation à la coopérationau collège. Nous avons pu montrer que celle-ci avait dans une certaine mesure permis de faire évoluer lesconduites interactives des élèves en EPS et en Sciences Physiques (2ème contribution empirique). |