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The profitability of beef cattle farms did not improve in recent years despite the genetic selection carried out. The increase of the amount of concentrates provided to animals is partly responsible of this situation. The objective of the thesis is to study the possibility to improve genetically the feed efficiency of beef cattle in a context where the same population must be efficient with different diets. Performance test stations have been used to estimate genetic breeding values of bulls on feed efficiency. However, the diet in stations is different from this used in farms, it is therefore necessary to validate this tool in the context of genetic selection on this trait. Three feed efficiency criteria were used in this thesis: the residual feed intake, the residual gain and the feed conversion efficiency. Estimates of genetic parameters were carried out in three Charolais experimental populations, two composed of young bulls and one of heifers, to observe the genetic relationships with their sires evaluated in performance test stations. The results showed that the genetic relationships between bulls and young bulls were high for all the traits. However with the heifers, the relationships were very weak to zero. This work shows that feed efficiency can be selected from performance test stations for the male population. In addition, feed efficiency was shown to be influenced by the body composition of animals, namely that efficient animals would have a higher protein deposition in the whole body and less maintenance requirements in organs. Association studies (GWAS) have also confirmed the complex determinism of feed efficiency, and biological processes have been highlighted. Studies are still necessary to test the possibility of a genomic evaluation of this trait in the French beef cattle population.; La rentabilité des élevages bovins allaitants ne s’est pas améliorée ces dernières années malgré la sélection génétique réalisée. L’augmentation de la quantité de concentrés donnés aux animaux est en partie responsable de cette situation. L’objectif de la thèse est d’étudier la possibilité d’améliorer génétiquement l’efficience alimentaire des bovins allaitants dans un contexte où une même population doit être efficiente avec différents types d’aliments. Les stations de contrôle individuel (CI) ont été utilisées pour évaluer génétiquement les taureaux sur l’efficience alimentaire. Mais l’aliment étant différent de ceux utilisés en ferme, il est donc nécessaire de valider cet outil dans le cadre d’une sélection génétique sur ce caractère. Trois critères d’efficience alimentaire ont été utilisés dans cette thèse, à savoir la consommation moyenne journalière résiduelle, le gain moyen quotidien résiduel et le ratio d’efficience alimentaire. Des estimations de paramètres génétiques ont été réalisées dans trois populations expérimentales Charolaises, deux composées de taurillons et une de génisses, pour observer les relations génétiques avec leurs pères évalués en station de CI. Les résultats ont montré que les relations génétiques entre les taureaux de CI et les taurillons étaient élevées pour tous les caractères. Cependant avec les génisses, les relations étaient très faibles à nulles. Ces travaux montrent que l’efficience alimentaire peut être sélectionnée à partir des stations CI pour la population mâle. Ce caractère est influencé par la composition corporelle des animaux, à savoir que les animaux efficients ont un dépôt supérieur en protéines dans l’organisme et des besoins d’entretien moindre dans les organes. Des analyses d’association (GWAS) ont également confirmé le déterminisme complexe de l’efficience alimentaire et des processus biologiques ont pu être mis en avant. Des analyses sont encore nécessaires pour tester l’évaluation génomique de ce caractère dans la population bovine allaitante française. |