The Roman port facilities of Incarville (Eure)

Autor: Paez-Rezende, Laurent
Přispěvatelé: Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2020
Předmět:
Zdroj: Gallia-Archéologie des Gaules
Gallia-Archéologie des Gaules, CNRS Éditions, 2020, Les ports romains dans les Trois Gaules. Entre Atlantique et eaux intérieures, 77 (1), pp.359-372. ⟨10.4000/gallia.5654⟩
ISSN: 0016-4119
2109-9588
Popis: International audience; The Roman port facilities of Incarville were investigated in 1995 during construction work carried out at the interconnection of the motorways A13-A154. The site is located on the left bank of the major bed of the Eure river, one kilometre upstream from the Seine-Eure-Andelle confluence. This area was particularly densely occupied in ancient times and hosts a great variety of settlement types. The port was established at the transition with the lower alluvial terrace from the mid-1st c. AD on and it lasted at least until the 5th c. AD. The initial port was set at the edge of an artificial channel, 25 m wide and over one kilometre long, and was comprised of a simple landing zone and a few buildings. During the 2nd c. AD a quay, a pier and additional buildings were built and provided the site with a more solid structure. In the 3rd c. AD the progressive silting up of the channel put an end to the biggest developments. Nonetheless, the site continued to be used in the 4th and 5th c. AD, as evidenced by the over-representation of certain imported products (African amphorae and East Gaulish terra sigillata). In this configuration, at the boundary between the territories of the Eburovices and the Veliocasses, the port of Incarville played the role of a staging post in the flow of goods between the axis of the lower Seine valley and the hinterland.; Étudiées en 1995 lors des travaux de l’interconnexion autoroutière A13-A154, les installations portuaires romaines d’Incarville (Eure) sont implantées sur la rive gauche du lit majeur de l’Eure, à 1 km en amont de la confluence Seine-Eure-Andelle, contexte particulièrement dense en occupations gallo-romaines de toutes natures. Elles se développent au contact de la basse terrasse alluviale à partir du milieu du Ier s. apr. J.-C. et fonctionnent au moins jusqu’au Ve s. apr. J.-C. Au bord d’un canal artificiel de 25 m de large et de plus de 1 km de long, les premiers équipements se limitent à une simple zone d’accostage et à quelques bâtiments. Dans le courant du IIe s. apr. J.-C., un quai, un môle et de nouveaux bâtiments structurent plus lourdement le site. Au IIIe s. apr. J.-C., le colmatage du canal condamne les plus gros aménagements. Toutefois, le site continue de fonctionner aux IVe et Ve s. apr. J.-C., comme en témoigne la surreprésentation de certains produits d’importation (amphores africaines et sigillées de Gaule de l’Est). Ainsi configuré, à la frontière des Éburovices et des Véliocasses, le port d’Incarville fait figure de véritable relais dans le flux des marchandises circulant entre l’axe de la basse vallée de la Seine et l’intérieur des terres.
Databáze: OpenAIRE