What about 're-balancing' and decolonization? Reviewing 40 years of institutional comings and goings regarding colonialism and sovereignty

Autor: Leblic, Isabelle
Přispěvatelé: Langues et civilisations à tradition orale (LACITO), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3-Institut National des Langues et Civilisations Orientales (Inalco)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2018
Předmět:
Zdroj: Journal de la Société des Océanistes
Journal de la Société des Océanistes, Société des Océanistes, 2018, 2018. La Kanaky Nouvelle-Calédonie a rendez-vous avec l'histoire, 147 (2), pp.329-350. ⟨10.4000/jso.9649⟩
ISSN: 0300-953X
DOI: 10.4000/jso.9649⟩
Popis: International audience; People belonging to the colonial metropolis doing anthropological fieldwork in a colonial context cannot be neutral, especially when the individuals in question are anti-colonialist citizens. Since the end of the Indigénat rule, Kanaks —as native people— entered the political world in order to claim, step by step, their rights as full French citizens, the recognition of their identity, and subsequently the independence of their own country. Their demands relate, in part, to the effectiveness of this rebalancing, especially on this day before the referendum on self-determination. This current review of 40 years of institutional life in the territory with regard to the objective of independence, taking into account the election campaign for the referendum and the diverse forces present, allows us to put forward what some call “decolonization inside the republic,” which may sometimes be perceived as a form of re-colonization. This paper also returns to the notion of “independence versus sovereignty,” which is at the heart of the New Caledonian debate.; Faire de l’anthropologie en contexte colonial quand on est citoyen de la métropole coloniale, ne peut pas être neutre, surtout quand on est, en tant que citoyen, anti-colonialiste. Depuis la fin de l’Indigénat, les Kanak sont entrés dans le monde politique pour y revendiquer petit à petit leurs droits en tant que citoyens français à part entière, la reconnaissance de leur identité, puis l’indépendance de leur pays en tant que peuple autochtone. Une part de la revendication est l’effectivité du rééquilibrage, surtout en cette veille de référendum d’autodétermination. Le retour fait ici sur 40 ans de vie institutionnelle sur ce territoire au regard de l’objectif d’indépendance, en prenant en compte la campagne électorale pour le référendum et les diverses forces en présence, permet de mettre en avant que, ce que d’aucuns appelle « décolonisation dans la république », peut être parfois perçu comme une recolonisation. Cet article revient aussi sur les termes indépendance versus souveraineté qui sont au cœur du débat calédonien.
Databáze: OpenAIRE