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Contexte : les principales causes de maladie et mortalité sont aujourd’hui les Maladies Non Transmissibles comme les maladies cardiovasculaires et cancers. Des causes génétiques existent, mais la plupart sont comportementaux (l’alimentation, l’activité physique, repos…) ou socio-environnementaux. La Restriction Calorique consiste à réduire d’un certain ratio l’Apport Énergétique Total de manière permanente, tout en préservant un mode de vie de qualité. Étudié auprès d’organismes « inférieurs », la RC semble conduire à un allongement significatif de l’EV et de l’EVBS par un recul des MNT et une stimulation des voies de réparation cellulaire. Cependant, peu connue chez l’Homme : Quels sont les liens entre la RC, la santé et la longévité humaine ? Résultats: une RC modérée (80-90% AET) semble favoriser la réduction de marqueurs de MNT comme la glycémie à jeun, la sensibilité à l’insuline, l’élévation de la pression artérielle et le stress oxydatif. Une RC modérée ne semble pas démontrer d’effet délétère, hormis une diminution de la densité osseuse, température corporelle et résistance à certaines infections. Une RC plus sévère conduit à de graves carences, fontes musculaires, troubles métaboliques, psycho-neurologiques, immunitaires. Conclusion: la RC semble démontrer des effets bénéfiques pour la santé et longévité humaine, à condition d’être modérée, adaptée et encadrée. Elle pourrait être une pratique intégrable dans notre quotidien dans un cadre préventif à condition d’être soutenue par un mode de vie sain. Par ailleurs, les recherches sur la RC ont révélé des mécanismes inédits dans la cellule humaine, proposant de nouvelles cibles thérapeutiques. |
