Issues in the Bamun (Shüpamem) language nominal morphophonology

Autor: Pawou Molu, Solange
Přispěvatelé: Laboratoire de Linguistique Formelle (LLF UMR7110), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7), Université Sorbonne Paris Cité, Jean Lowenstamm, STAR, ABES
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2018
Předmět:
Zdroj: Linguistique. Université Sorbonne Paris Cité, 2018. Français. ⟨NNT : 2018USPCC060⟩
Popis: The following thesis investigates, built on the direct interface hypothesis (Scheer 2011, Lowenstamm 1999, Guerssel & Lowenstamm 1990) and the non-lexicalist minimalist view of the grammar (Halle & Marantz 1993), the importance of suprasegmental information (Leben 1973) in morphology. It crosses, for this purpose, the phenomenology of the left margin of nouns in Bamum (Niger-Congo, Bantu Grassfields, EasternGrassfields Bantu, Nun) (Hyman & Voorhoeve 1980), a noun class language spoken in Cameroon, and the agreement relationship between noun class affixes and the root.Nasality, a peculiar feature in the language, is used to trace the course of the derivation of Bamum nouns constructed from a postulated a-categorial root (Acquaviva 2009) and functional heads (Marantz 1997). Through the allophonic selection of segments in C1 and the allomorphic selection of the nominal prefix, we see that its mode of anchoring on the metrical tier via an iambic foot (Hayes 1985) and the way it invests the strong position (Ségéral & Scheer 2001) on the skeletal tier, determine the configuration of the bamum nominal template. Thus, the observed gender-number-diminutive syncretism in these nominal forms is more a consequence of a segmental dissimilation, at the origin of the tonal nature of the morphological plural, than the result of an operation of impoverishment (Bonet 1991) which will completely delete the information of gender. When not expressed, gender is marked by a diminutive morpheme with referential reading, which occupies the initial CV site, proven existing and never licensed in Bamum, a not so hypothetical language of exclusively Nasal-Obstruent initial clusters.
La présente thèse questionne, sur le fondement des hypothèses de l’interface directe (Scheer 2011, Lowenstamm 1999, Guerssel&Lowenstamm 1990) et du minimalisme non lexicaliste (Halle&Marantz 1993), l’importance de l’information suprasegmentale (Leben 1973) en morphologie. Elle croise, pour ce faire, la phénoménologie de début de mot en bamun (Niger-Congo, EasternGrassfields Bantu, Nun) (Hyman&Voorhoeve 1980), une langue à classes nominales parlée au Cameroun, et la relation d’accord entre affixes de classes nominales et racine.Un fil conducteur, la nasalité, permet de remonter le cours de la dérivation des formes nominales du bamun construites à partir d’une racine postulée a-catégorielle (Acquaviva 2009) et de têtes fonctionnelles (Marantz 1997). Au travers de la sélection allophonique des segments en C1 et de la sélection allomorphique du préfixe nominal, on voit que son mode d’ancrage sur le palier métrique via un pied iambique (Hayes 1985) et la façon dont elle investit la position forte (Ségéral & Scheer 2001) du palier squelettal, déterminent la configuration du gabarit nominal en bamun. Ce qui fait du syncrétisme genre-nombre-diminutif observé dans ces formes nominales plus une conséquence de la dissimilation segmentale, à l’origine de la nature tonale du pluriel morphologique, que le résultat d’une opération d’appauvrissement (Bonet 1991) qui effacerait totalement l’information du genre. Celle-ci peut ne pas être exprimée, et est alors marquée par un diminutif à lecture référentielle, phonétiquement réalisée sur l’unité CV-initiale, posée comme existante et jamais licenciée dans une langue pourtant à groupe consonantique exclusivement de type Sonorant-Obstruante comme se révèle être le bamun.
Databáze: OpenAIRE