Phylogéographie comparée de deux nématodes phytoparasites et de leur hôte sauvage commun

Autor: Gracianne, Cécile, Hickerson, Michael, Remm, Jaanus, Fournet, Sylvain, Porte, Catherine, Bardou-Valette, Sylvie, Petit, Eric, Arnaud, Jean-François
Přispěvatelé: Institut de Génétique, Environnement et Protection des Plantes (IGEPP), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de Rennes 1 (UR1), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-AGROCAMPUS OUEST, Genetics, Evolutionary Biology, Bioinformatics, The City College of New York (CCNY), City University of New York [New York] (CUNY)-City University of New York [New York] (CUNY), University of Tartu, Écologie et santé des écosystèmes (ESE), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-AGROCAMPUS OUEST, Évolution, Écologie et Paléontologie (Evo-Eco-Paleo) - UMR 8198 (Evo-Eco-Paléo), Université de Lille-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Lille, Université Paris Sud - Paris 11 (UP11). FRA., Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de Rennes (UR)-AGROCAMPUS OUEST, Évolution, Écologie et Paléontologie (Evo-Eco-Paleo) - UMR 8198 (Evo-Eco-Paléo (EEP))
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2014
Předmět:
Zdroj: Petit Pois Déridé 2014
36. reunion annuelle du groupe d'étude de Biologie et Génétique des Populations
36. reunion annuelle du groupe d'étude de Biologie et Génétique des Populations, Aug 2014, Orsay, France. 2014
36. reunion annuelle du groupe d'étude de Biologie et Génétique des Populations, Aug 2014, Orsay, France. 2014, Petit Pois Déridé 2014
Popis: Session : Coévolution et relations hôtes-parasitesSession : Coévolution et relations hôtes-parasites; La coévolution passée entre un ravageur et une plante hôte d’intérêt agronomique s’est généralement déroulée en milieu naturel et implique une certaine similarité de leurs histoires évolutives en termes de processus démographiques, de colonisation de nouveaux environnements et d’adaptation locale. Les patrons spatiaux de diversité génétique neutres qui en résultent peuvent alors apporter des éléments permettant de retracer la biogéographie comparée d’un parasite et de son espèce hôte et d’obtenir des informations sur leur coévolution potentielle et donc sur les capacités d’évolution du ravageur.[i]Heterodera schachtii[/i] et [i]Heterodera betae[/i] sont deux nématodes phytoparasites à l’origine d’importantes pertes économiques dans les cultures de betteraves sucrières [i](Beta vulgaris ssp. vulgaris)[/i]. Face à l’interdiction croissante des produits phytosanitaires utilisés contre ces organismes, l’utilisation de variétés résistantes s’est révélée être une alternative de choix. Néanmoins, une utilisation durable de ces variétés est vouée à l’échec si elle ne tient pas compte des capacités d’évolution des ravageurs. La betterave maritime [i](Beta vulgaris ssp. maritima)[/i] est l’apparentée sauvage dont sont issues l’ensemble des variétés actuelles de betteraves cultivées. Elle est également la source principale des résistances utilisées en lutte génétique contre [i]Heterodera schachtii[/i] et [i]Heterodera betae[/i] . L’existence de ces résistances dans son génome et sa présence sur les côtes européennes depuis le dernier Maximum Glaciaire font donc de cette espèce un hôte de choix avec lequel les deux nématodes ont pu longuement interagir. Au moyen de marqueurs nucléaires, chloroplastiques et mitochondriaux, nous avons ainsi réalisé une étude comparative de l’histoire biogéographique de populations naturelles de [i]Beta v. ssp. maritima[/i] et de ces deux espèces de nématodes sur 44 accessions localisées le long du littoral Atlantique, du Détroit de Gibraltar jusqu’au nord de la Suède. Les patrons spatiaux de structure génétique observés nous suggèrent une certaine similarité entre populations naturelles de [i]B. v. ssp. maritima[/i] et [i]H. schachtii[/i] qui montrent une diminution des niveaux de diversité génétique avec la latitude, résultat évocateur d’un processus commun de recolonisation de la façade atlantique après la dernière glaciation. Cette similitude est beaucoup moins marquée chez [i]H. betae[/i] dont la structure génétique s’accorde toutefois à certaines discontinuités génétiques présentes chez les deux autres espèces. Au final, les résultats supportent clairement des patrons biogéographiques communs entre la betterave maritime et [i]H. schachtii[/i] , l’histoire évolutive de [i]H. betae[/i] se révélant plus complexe.
Databáze: OpenAIRE