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*UMR Agronomie et Environnement ENSAIA-INRA Vandoeuvre-lès-Nancy Diffusion du document : UMR Agronomie et Environnement ENSAIA-INRA Vandoeuvre-lès-Nancy Diplôme : Dr. Ing.; Notre travail avait pour but de caractériser les effets d'un doublement de la concentration de CO2 et de la sécheresse modérée sur le statut hydrique, les processus photophysiques de la photosynthèse et le flux de carbone chez le trèfle blanc (Trifolium repens L.), variété Huia. Sous concentration de CO2 et humidité contrôlées, nous avons mesuré la morphogénèse et l'évapotranspiration en continu, ainsi que l'état hydrique et les flux d'eau sol/plante/atmosphère. La gestion du carbone a été également appréhendée (mesures d'assimilation nette en CO2, induction de la fluorescence et de la luminescence retardée, répartition du carbone entre la plante, la rhizodéposition et la respiration du compartiment sol+racine). La biomasse et le statut hydrique des plantes soumises à une sécheresse sont supérieurs sous atmosphère enrichie en CO2 que sous atmosphère de 350 ppm. Des mesures de luminescence de chlorophylle "in vivo" peuvent être utilisées comme indicateur de variabilité pour la tolérance aux conditions défavorables. Ces contraintes modifient les points caractéristiques de la courbe d'induction de la fluorescence et de la luminescence retardée. Le CO2 et la sécheresse agissent indépendamment sur les stades primaires de la photosynthèse du photosystème II. En conditions hydriques non limitantes, les plantes sous atmosphère enrichie en CO2 ont assimilé plus de carbone que les plantes témoins. La sécheresse et une teneur élevée de CO2 (700ppm) induisent la diminution de la respiration du système sol+racines. Ces travaux ont ainsi pu mettre en évidence l'influence de la teneur en CO2 (700ppm) et d'une sécheresse modérée sur la croissance, l'état hydrique, les processus photophysiques de la photosynthèse et les flux de carbone chez le trèfle blanc |
