Le développement social urbain dans les HLM : entre substitution et contournement des associations de locataires
Autor: | Benjamin Leclercq |
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Přispěvatelé: | Laboratoire Architecture, Ville, Urbanisme, Environnement (LAVUE), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Nanterre (UPN)-Ministère de la Culture (MC)-Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)-École nationale supérieure d'architecture de Paris Val-de-Seine (ENSA PVDS)-École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette (ENSAPLV), Antonio Delfini, Julien Talpin, Janoé Vulbeau, Leclercq, Benjamin, Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)-École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette (ENSAPLV), HESAM Université - Communauté d'universités et d'établissements Hautes écoles Sorbonne Arts et métiers université (HESAM)-HESAM Université - Communauté d'universités et d'établissements Hautes écoles Sorbonne Arts et métiers université (HESAM)-Université Paris Nanterre (UPN)-École nationale supérieure d'architecture de Paris Val-de-Seine (ENSA PVDS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2021 |
Předmět: | |
Zdroj: | Démobiliser les quartiers. Enquêtes sur les pratiques de gouvernement en milieu populaire Antonio Delfini; Julien Talpin; Janoé Vulbeau. Démobiliser les quartiers. Enquêtes sur les pratiques de gouvernement en milieu populaire, Presses Universitaires du Septentrion, pp.183-204, 2021, 978-2-7574-3358-4 HAL |
Popis: | International audience; Ce chapitre analyse les relations entre certaines figures militantes des quartiers populaires (les leaders d'associations de locataires), et les professionnels des organismes HLM spécialisés dans la politique de la ville – les acteurs du « développement social urbain » (DSU). Suite à la territorialisation de l'action publique, les bailleurs sociaux ont pris un poids considérable dans l’encadrement de l'action collective des quartiers populaires de type « grand ensembles HLM ». Cet encadrement de l’action habitante se manifeste notamment par la structuration d’un groupe professionnel interne aux bailleurs (chargés de mission développement social urbain, développeurs de quartiers, chargés d’innovation sociale, etc.), dont l’objectif est de mobiliser le tissu social local dans une perspective essentiellement gestionnaire : ces professionnels accompagnent sur le plan logistique, financier et normatif les acteurs associatifs à formuler des « projets » et des « actions », dès lors que ces derniers ont su faire leur preuve en matière d’animation de la vie locale (distribution des locaux en pied d’immeuble aux associations et aux services sociaux para-administratifs, encouragement des acteurs locaux à développer des actions dites « citoyennes » au sein du parc social). Or, ces techniques de gouvernement des classes populaires s’inscrivent dans une ambivalence avec les associations de locataires – entre concurrence, cooptation et délégitimation – au point qu’elles concourent paradoxalement à entretenir la démobilisation des habitants des quartiers populaires – quand bien même l’objectif affiché de ces professionnels est de mobiliser la population locale et de susciter l’engagement citoyen. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |