Assurance et gestion du risque en agriculture au Maghreb

Autor: Ahmed, Z., Berdaguer, D., Khechimi, W., Debrun, A.
Přispěvatelé: Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes - Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (CIHEAM-IAMM), Centre International de Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM), Commission européenne - Direction générale du voisinage et des négociations d'élargissement, CIHEAM-IAMM, European Project: 351665,ENPARD Méditerranée / ENPARD South(2012)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: [Rapport de recherche] CIHEAM-IAMM. 2017, pp.40
Popis: Rapport de capitalisation. Initiative ENPARD Méditerranée (Commission Européenne). Séminaire sous-régional ENPARD Maghreb, 2017/05/16-17, Tunis (Tunisie); Les agriculteurs maghrébins sont confrontés à de nombreux risques pouvant provoquer des pertes de récoltes et des baisses importantes de leurs revenus. Malgré des systèmes d’assurance agricole qui existent de longue date, les taux de pénétration restent faibles de 0,7 % en Algérie, 2,9 % au Maroc et 1,8 % en Tunisie en 2011 (Troy, 2013) et le taux d'adhésion des agriculteurs est compris entre 5 et 7 % en fonction des pays. Le secteur agricole semble donc peu protégé au regard des enjeux. Néanmoins, des innovations sont aujourd’hui mises en œuvre ou en préparation dans chacun des trois pays du Maghreb. Le premier atelier était l’occasion de présenter les expériences des différents pays dans le domaine de la gestion du risque agricole et de permettre un échange entre les participants afin d’analyser les limites, les contraintes mais également les leçons apprises quant à l’adhésion des agriculteurs au système assurantiel. L’objectif du deuxième atelier était de dresser le bilan des couvertures agricoles qui existent en Europe et au Maghreb et d'analyser les différents modèles de gestion du risque agricole. Les présentations des pays ont permis de constater que les orientations stratégiques ne sont pas harmonisées au Maghreb. Alors que la Tunisie s’oriente vers la relance et la modernisation du Fonds mutuel de garantie contre les catastrophes naturelles, l’Algérie part à la conquête des petits agriculteurs qui représentent 70 % de ses exploitants. Le Maroc, de son côté, privilégie une assurance multirisque climatique à travers un partenariat public-privé. Toutefois, la similitude des contextes fait apparaitre des préoccupations partagées dans les différents pays du Maghreb.
Databáze: OpenAIRE