Trouble dans la parenté. : Accouchement sans maternité et maternités masculines
Autor: | Borrillo, Daniel |
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Přispěvatelé: | Laboratoire d'Etudes de Genre et de Sexualité (LEGS), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Nanterre (UPN)-Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8), Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)-Université Paris Nanterre (UPN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2018 |
Předmět: | |
Zdroj: | La Revue des juristes de Sciences Po La Revue des juristes de Sciences Po, Association des Juristes de Sciences Po / LexisNexis, 2018, Printemps (15) La Revue des juristes de Sciences Po, 2018, Printemps (15) |
ISSN: | 2111-4293 |
Popis: | International audience; En tant que principe irréfragable permettant d’établir juridiquement la maternité, l’adage latin « mater semper certa est… » est tombé en désuétude à double titre. D’une part, parce que la maternité a cessé d’être le monopole du genre féminin dès lors qu’un transsexuel F-to-M qui a conservé son utérus, tout en rectifiant son sexe à l’état civil, peut devenir mère. D’autre part, puisque la gestation pour autrui (GPA) permet à une femme de porter un enfant entièrement conçu avec les gamètes d'un autre couple, après fécondation in vitro et transfert de l'embryon dans son utérus. Ainsi, celle qui accouche n’est plus nécessairement la mère et un homme peut, en revanche, le devenir. Ces cas de figure, obligent le droit à la fois à repenser ses règles s’affranchissant des fondements naturels du sexe et de la filiation et à chercher la source de la parenté non pas dans un quelconque soubassement biologique mais dans l’autonomie individuelle et le projet parental, c’est-à-dire la volonté procréatrice |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |