Les degrés de la surprise

Autor: Filippi-Deswelle, Catherine
Přispěvatelé: Équipe de Recherche Interdisciplinaire sur les Aires Culturelles (ERIAC), Université de Rouen Normandie (UNIROUEN), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Institut de Recherche Interdisciplinaire Homme et Société (IRIHS), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Université de Rouen Normandie (UNIROUEN), Normandie Université (NU), Sous la direction de Natalie Depraz, Claudia Serban, Filippi-Deswelle, Catherine
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2015
Předmět:
Zdroj: La Surprise, à l'épreuve des langues
Sous la direction de Natalie Depraz ; Claudia Serban. La Surprise, à l'épreuve des langues, Hermann, 2015, 978-2-7056-9031-1
Popis: International audience; Je me propose d’explorer la surprise – les effets produits sur le sujet par une situation inattendue – à travers les mots qui l’expriment, en anglais et en français. Ce plongement du sujet dans une situation contraire à ses attentes peut être vécu de différentes manières, correspondant sur le plan linguistique à divers échelons ou « degrés » sémantiques, qui, en fonction du caractère indénombrable des noms associés à cette notion lexicale, seront situés sur une échelle où la qualité est quantifiée en termes d’intensité plus ou moins forte. Je restreindrai l’analyse du lexique de la surprise aux termes non modifiés par un adverbe de degré. Il existe une gradation inscrite dans le lexique, renvoyant à une échelle comportant des termes relativement proches, comme « surprise » et « astonishment » (« étonnement, surprise »), et d’autres exprimant un degré de surprise moindre avec « bewilderment » (« confusion, perplexité ») ou davantage élevé comme c’est le cas de « amazement » (« stupéfaction »). Les définitions des dictionnaires bilingues offrent même parfois une progression dans la force (« stronger » : une acception « plus forte ») de la surprise : ainsi, « astonishment » et « bewilderment » sont tous deux susceptibles de signifier l’« ahurissement » et la « stupéfaction ». Je m’interrogerai sur les éléments contextuels qui participent à la structuration du domaine notionnel de la surprise en association avec le sémantisme des noms, des adjectifs (provenant de la lexicalisation de participes passés) et des verbes sensés la dénoter stricto sensu afin de les départager en termes de degrés d’intensité.
Databáze: OpenAIRE