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La manière dont les religieux italiens représentent Istanbul est largement influencée par une approche idéologique préconstruite qui stigmatise les Turcs, les juifs et les chrétiens d’Orient. Ce regard dépréciatif que nos auteurs posent sur les populations qu’ils observent est du reste souvent projeté sur l’environnement urbain. Leurs convictions religieuses conditionnent donc directement la manière qu’ils ont de voir et de représenter l’espace urbain. Le mépris n’est cependant pas une constante de ces textes puisque Constantinople y est dépeinte tantôt comme une ville réceptacle de mythes littéraires dithyrambiques, tantôt comme un lieu de barbarie, souillé par le vice irréductible de ses habitants. J’interrogerai donc la mouvance critique qui caractérise leurs récits et tenterai d’expliquer l’origine des antithèses et des contradictions qui structurent les récits de leurs séjours à Constantinople. Il modo in cui i religiosi italiani rappresentano Istanbul è ampiamente influenzato da un approccio ideologico predefinito che stigmatizza i turchi, gli ebrei e i cristiani d’Oriente. Lo sguardo spregiativo posto dagli autori sulle popolazioni che osservano è del resto spesso proiettato sull’ambiente urbano. Le loro convinzioni religiose condizionano dunque direttamente il modo in cui vedono e rappresentano lo spazio urbano. Tuttavia il disprezzo non è una costante nel corpus studiato poiché Costantinopoli viene dipinta sia come un ricettacolo di miti letterari ditirambici, sia come un luogo di barbarie macchiato dal vizio irriducibile dei suoi abitanti. Analizzerò quindi la mobilità critica che caratterizza i loro racconti e cercherò di spiegare l’origine delle antitesi e delle contraddizioni che strutturano i racconti dei loro soggiorni a Costantinopoli. |
