Epidemiological study of suspicious infant deaths in France: what part are homicides?
Autor: | Tursz, Anne, Crost, Monique, Gerbouin-Rérolle, Pascale, Beaute, J |
---|---|
Přispěvatelé: | CERMES - Centre de recherche Médecine, Science, Santé Société (CERMES - UMR 8169 / U750), Université Paris-Sud - Paris 11 (UP11)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2008 |
Předmět: | |
Zdroj: | Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire-BEH Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire-BEH, Saint-Maurice (Val de Marne) : Institut de veille sanitaire, 2008, pp.25-28 |
ISSN: | 0245-7466 1953-8030 |
Popis: | International audience; According to international literature, the proportion of homicides in infant mortality is doubtlessly underestimated and, during death certification,confusion exists between homicides, sudden infant death (SIDS) and death from “unknown cause”, which rates are remaining stable in France for thelatter. A retrospective study on suspicious infant deaths (1996-2000) examined data from hospitals receiving deceased infants, from the courts, and from national mortality statistics collected by the CépiDc (Department of epidemiology of causes of death) at Inserm, with cross-checking of the three types of data (after the authorization of the French Data Protection Authority). The objectives explored two areas: 1) statistical data on violent infant deaths and measurement of the extent of the problem; 2) professional practices responsible for the level of epidemiological knowledge. The results relate to 619 cases from 33 hospitals, and 247 cases from 26 courts in three regions: Brittany, the Paris Region, Nord-Pas-de-Calais. In hospitals,the diagnosis of a suspected intentional or certainly violent death (SVD) concerned 5.3% of cases. In suspicious cases, a court report was made in 1/3 of cases, with very low feedback from the courts (13%). In the court study, 80 SVD fell into three large categories: neonaticides (27), shaken babysyndrome (35), “other” violent intentional deaths (18). Half of the children (excluding neonaticides) had a history of physical abuse, identified beforedeath in 1/3 of cases. In both studies, we noted under-investigation, particularly concerning fundus examination and autopsy (one-half of SIDS werediagnosed without any autopsy). The cross-checking with data from the CépiDc showed an under-estimation of homicides (from 3 to 15 times morenumerous than official figures, according to the study); the diagnoses of accidental deaths, deaths from unknown causes and SIDS often includehomicides. The weak reliability of mortality statistics is largely due to insufficient cooperation between sectors (non communication of hospital andforensic laboratory data to Inserm); Selon la littérature internationale, la part des homicides dans la mortalité infantile est certainement sous-estimée et il existe, lors de la certification,des confusions entre homicides, morts subites du nourrisson (MSN) et morts « de cause inconnue », le pourcentage de ces dernières stagnant enFrance. Une étude rétrospective des morts suspectes de nourrissons (1996-2000) a parquets et les statistiques du Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l’Inserm, avec recoupement des trois types de données (après accord de la Commission nationale informatique et libertés). Les objectifs exploraient deux domaines : 1) les données statistiques de mortalité infantile d’origine violente et la mesure de la magnitudedu problème 2) les pratiques professionnelles conduisant à cette connaissance épidémiologique.Les résultats concernent 619 cas de 33 hôpitaux et 247 cas de 26 parquets, dans trois régions : Bretagne, Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais. Dans les hôpitaux, le diagnostic de mort suspecte d’être d’origine intentionnelle ou certainement violente intentionnelle (MSV) a concerné 5,3 % des cas ; en cas de suspicion, un signalement judiciaire a été effectué dans 1/3 des cas, avec un retour d’information de la justice très faible (13 %). Dans l’enquête parquets, 80 MSV se répartissent en trois grandes catégories : néonaticides (27), syndrome du bébé secoué (35), « autres » morts violentes intentionnelles (18). La moitié des enfants (néonaticides exclus) avaient des antécédents de maltraitance, connus avant le décès dans 1/3 des cas. Dans les deux enquêtes, on a constaté une sous-investigation, concernant notamment le fond d’œil et l’autopsie (la moitié des MSN diagnostiquée sans autopsie). Le recoupement avec les données du CépiDc a montré la sous estimation des homicides (de 3 à 15 fois plus nombreux que le chiffre officiel, selon l’enquête) ; les diagnostics de morts accidentelles, morts de cause inconnue et MSN recouvrent souvent des homicides. Le peu de fiabilité des statistiques de mortalité est en grande partie lié à l’insuffisante collaboration entre secteurs (non transmission à l’Inserm des informations hospitalières et des instituts médico-légaux). |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |