Violence within organizations in the health and medico-social sector. For a France-Romania comparative analysis

Autor: Cécile Carra, Sorin Burlacu, Daniel Faggianelli
Přispěvatelé: Université d'Artois (UA), Lille économie management - UMR 9221 (LEM), Université d'Artois (UA)-Université catholique de Lille (UCL)-Université de Lille-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Bucharest University of Economic Studies, Université de Brest (UBO), Centre de Recherche sur l'Education, les apprentissages et la didactique (CREAD EA 3875), Université de Brest (UBO)-Université de Rennes 2 (UR2), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Institut Brestois des Sciences de l'Homme et de la Société (IBSHS), Université de Brest (UBO)-Université de Rennes 2 (UR2)-Institut Brestois des Sciences de l'Homme et de la Société (IBSHS)
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: Administratie si Management Public
Administratie si Management Public, Bucharest University of Economic Studies; International Centre for Public Management, 2016, pp.123-142
Administratie si Management Public, 2016, 27, pp.123-142
HAL
ISSN: 1583-9583
Popis: International audience; Violence at work constitutes a social problem at the international level and, according to WHO (2002), is a global challenge. In the health and medico-social sector, it is increasingly expressed in political, institutional and professional concern. This is the case in France and Romania. However, the figures which covers this phenomenon in each of these two countries, are they identical? So that's a comparison we're looking at. The aim of this article is to present the theoretical and methodological framework of the comparison, specifying the segments studied, after identifying possible national particularities in the way of apprehending violence in the health and medico-social sector. In order to avoid falling into the trap of ethnocentrism, we choose to construct a definition of violence not from predefined categories, but the experienceof the individual, in this case caregivers, which will be the focus of this comparative research. The thesis of the research is that the experience of violence of the health professionals is related to the specificities of the organization (which requiresto study the social relations of work) and the relation of service (which leads to analyze the Relations between users and professionals), whose transformations are specific to each of the national contexts.The first objective of this research is an objective of knowledge: what is the prevalence of the phenomenon in each of the two countries selected? How is it reflected in each national context? What are the patterns of violence from one country to another? Can we identify common figures? Do national specificities appear?The second objective is explanatory; We will seek to identify the factors by which the experience of professional violence varies. We hypothesize that the experience of violence is all the stronger (at the individual level) and more widespread (at the level of a service, a unit or an institution) than the relationship with the profession of caregivers Is distant from the conditions of practice on the one hand and institutional expectations on the other. We hypothesize that the experience of violence varies according to the type of response the organization gives to violence, the lack of response exacerbating the feeling of violence. Our third hypothesis is that the victim's expression varies in the opposite direction to the sense of institutional and professional recognition of caregivers. In order to understand the caregivers' experience, and in line with the epistemological approach adopted, we will carry out a victimization survey asking the respondents what they experience as violence in the exercise of their profession while collecting data on their profession (work, professional ideology), relations within the service and with users and their families, and data on the ideology), relations within the service and with users and their families, and data on the organization (service, unit, establishment) and its functioning.; La violence au travail se constitue en problème social au niveau international et relève selon l’OMS (2002) d’un défi planétaire. Dans le secteur sanitaire et médico-social, elle se dit de plus en plus fortement en préoccupation politique, institutionnelle et professionnelle. C’est le cas en France et en Roumanie. Pour autant, les figures que recouvre ce phénomène dans chacun de ces deux pays sont-elles identiques ? C’est ainsi une comparaison que nous envisageons. L’objectif de cet article est de poser le cadre théorique et méthodologique de la comparaison, en précisant les segments étudiés, après avoir identifier d’éventuelles particularités nationales dans la manière d’appréhender la violence dans le secteur sanitaire et médico-social.Pour éviter de tomber dans le piège de l’ethnocentrisme, nous choisissons de construire une définition de la violence à partir, non pas de catégories pré-définies, mais du vécu de l’individu, en l’occurence, ici, les soignants, qui seront au coeur de cette recherche comparative. La thèse de la recherche est la suivante : l’expérience de violence des professionnels de santé est liée aux spécificités de l’organisation (qui nécessite d’étudier les rapports sociaux de travail) et de la relation de service (qui conduit à analyser les relations usagers/professionnels) dont les transformations sont spécifiques à chacun des contextes nationaux. Le premier objectif de cette recherche est un objectif de connaissance : quelle est la prévalence du phénomène dans chacun des deux pays retenus ? Comment se décline-t-il dans chaque contexte national ? Quelles sont les figures que prend la violence d’un pays à l’autre ? Peut-on identifier des figures communes ? Des spécificités nationales apparaissent-elles ? Le second objectif est explicatif ; nous chercherons à identifier les facteurs en fonction desquels varie l’expérience de violence des professionnels. Nous émettons comme première hypothèse que l’expérience de violence est d’autant plus forte (au niveau individuel) et plus répandue (au niveau d’un service, d’une unité ou d’un établissement) que le rapport au métier des soignants est éloigné des conditions d’exercice du métier d’une part et des attentes institutionnelles d’autre part. Nous émettons comme deuxième hypothèse que l’expérience de violence varie en fonction du type de réponses données par l’organisation à la violence, l’absence de réponse exacerbant le sentiment de violence. Nous émettons comme troisième hypothèse que l’expression victimaire varie en sens inverse du sentiment de reconnaissance institutionnelle et professionnelle des soignants.Pour appréhender le vécu des soignants, et en cohérence avec l’approche épistémologique retenue, nous réaliserons une enquête de victimation demandant aux enquêtés ce qu’ils vivent comme violence dans l’exercice de leur métier, tout en recueillant des données sur leur métier (travail prescrit, travail réel, idéologie professionnelle), les relations au sein du service et avec les usagers et leurs proches, et enfin des données sur l’organisation (service, unité, établissement) et son fonctionnement.
Databáze: OpenAIRE