Geopolitics of the intangible cultural heritage on the island of Cyprus. A linguistic example

Autor: Pouillès Garonzi, Marie
Přispěvatelé: Université Lumière - Lyon 2 (UL2), Environnement, Ville, Société (EVS), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-École des Mines de Saint-Étienne (Mines Saint-Étienne MSE), Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML), Université de Lyon-Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (INSA Lyon), Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-École Nationale des Travaux Publics de l'État (ENTPE)-École nationale supérieure d'architecture de Lyon (ENSAL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2020
Předmět:
Zdroj: Norois
Norois, 2020, 256, pp.119-132. ⟨10.4000/norois.10398⟩
ISSN: 0029-182X
1760-8546
Popis: This article undertakes a geopolitical look at an element of the intangible cultural heritage: language. It is studied here on the Cypriot field and under the prism of hybridization. Language is sometimes an exclusive tool, which tends to “erase” the other, as in Northern Cyprus where the authorities wanted to change the toponymy of the northern lands in order to remove the Hellenic character of these territories. To this day, part of the civil society, pro-reunification of the island, uses Cypriot dialects as a cultural bridge between the majority communities of the island. The language is therefore both a tool for political, social and spatial inclusion and exclusion. It can also be a difficulty for the island’s minority populations. The language is thus a component that requires a great deal of adaptation for them, otherwise they might be socially and spatially excluded by the majority communities.; Cet article pose un regard géopolitique sur un élément du patrimoine culturel immatériel : la langue. Il est étudié ici sur le terrain chypriote et sous le prisme de l’hybridation. La langue est parfois un outil exclusif, qui tend à « effacer » l’autre, comme à Chypre Nord où les autorités ont voulu changer la toponymie des terres septentrionales afin de retirer le caractère hellénique de ces territoires. À ce jour, une partie de la société civile, favorable à la réunification de l’île, utilise les dialectes chypriotes comme un pont culturel entre les communautés majoritaires des deux entités de l’île. La langue est donc à la fois outil d’inclusion et d’exclusion politique, sociale et spatiale. Elle peut aussi être source de composition pour les populations minoritaires de l’île. La langue est ainsi une composante qui oblige à une grande adaptation, sous peine d’être exclu socialement et spatialement par les communautés majoritaires.
Databáze: OpenAIRE