Peri-urban floods: multiple perspectives when analysing the low-valley of Bruche River hazard and vulnerability

Autor: Payraudeau, Sylvain, Glatron, S., Rozan, Anne, Eleuterio, J., Auzet, A.V., Weber, C., Liébault, F.
Přispěvatelé: École Nationale du Génie de l'Eau et de l'Environnement de Strasbourg (ENGEES), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Gestion des services publics (UMR GSP), École Nationale du Génie de l'Eau et de l'Environnement de Strasbourg (ENGEES)-Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et forêts (CEMAGREF), Institut de Mécanique des Fluides et des Solides (IMFS), École Nationale du Génie de l'Eau et de l'Environnement de Strasbourg (ENGEES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Érosion torrentielle, neige et avalanches (UR ETGR (ETNA)), Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et forêts (CEMAGREF), Irstea Publications, Migration
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2008
Předmět:
Zdroj: Colloque national sur les Vulnérabilités sociétales, risques et environnement : comprendre et évaluer
Colloque national sur les Vulnérabilités sociétales, risques et environnement : comprendre et évaluer, May 2008, Toulouse, France. pp.14
Popis: National audience; Concernant la maîtrise du risque d'inondation, les divers documents d'orientation de la politique de l'eau (SDAGE, SAGE) ainsi que ceux qui contribuent à la gestion des risqué (PPRI), proposent ou imposent l'usage de mesures dites alternatives, dont la finalité est de proposer une gestion fondée sur la restauration ou tout du moins le maintien d'un fonctionnement physique plus « naturel » (restauration fonctionnelle des plaines alluviales, restauration de l'espace de mobilité du cours d'eau, ralentissement dynamique des écoulements en favorisant une végétation arborée à proximité des berges). Le SDAGE Rhin-Meuse, adopté le 2 juillet 1996, préconise notamment d'arrêter l'artificialisation des cours d'eau lorsque celle-ci n'est pas nécessaire pour la protection et la sécurité des personnes. Face à ces orientations, il est devenu impératif de mieux évaluer les effets hydrologiques, hydrauliques et géomorphologiques des techniques douces, mais également leur faisabilité foncière et sociale. Répondant à une sollicitation d'abord purement universitaire, un groupe de chercheurs de multiples disciplines s'est réuni, à l'automne 2006, pour étudier conjointement l'efficacité de ces techniques douces et leur faisabilité sur une rivière alsacienne, la Bruche. Celle-ci qui constitue en effet une menace réelle pour la communauté urbaine de Strasbourg qui n'est pas protégée contre les crues de cette rivière. L'intérêt du terrain choisi, comme pour toute étude de risque, est (outre bien sûr la presence d'un aléa inondation récurrent), d'une part la densité d'occupation de l'espace considéré, aux portes de la ville, mais aussi, d'autre part, la présence d'une zone où la dynamique de divagation de la rivière est préservée contribuant ainsi à atténuer naturellement l'effet des crues. Ainsi la basse vallée de la Bruche, depuis Molsheim jusqu'à Strasbourg, présente plusieurs attraits pour la conduite d'un projet interdisciplinaire innovant sur le thème de la restauration des fonctions vitales d'un hydrosystème dynamique anthropisé. Située à l'exutoire d'un bassin versant de moyenne montagne de 430 km², cette rivière des Vosges termine son cheminement en parcourant sur environ 25 km un grand cône de piémont hérité des périodes froides du Quaternaire. Rivière à méandres, la Bruche est reconnue pour sa dynamique latérale active (Maire, 1966). Son tracé actuel montre une alternance de tronçons rectilignes endigués et de tronçons à méandres libres inscrits dans un corridor forestier bien préservé. La plaine alluviale est occupée principalement par les terres agricoles. Les forêts riveraines n'occupent au global qu'une faible proportion de l'aire d'expansion des crues et elles apparaissent sous forme de lambeaux isolés. Située à proximité immédiate de Strasbourg, la basse vallée est soumise à une urbanisation croissante qui affecte l'intégrité spatiale de l'aire d'expansion des crues. Nous proposons ici d'exposer une partie de l'analyse pluridisciplinaire des dynamiques physiques et sociétales qui régissent le fonctionnement du géosystème de la basse-Bruche. L'équipe constituée rassemble des compétences complémentaires en géosciences de l'environnement (géomorphologie fluviale, hydraulique, hydrologie, imagerie, sciences sociales, géophysique). Elle a dores et déjà pu travailler sur les volets concernant les phénomènes (aléa) eux-mêmes (l'analyse intégrée de l'espace de mobilité et des vitesses de migration des méandres (Galliot, 2007)) mais aussi sur l'exposition des espaces au risqué d'inondation. Il s'agit donc de proposer une « expérience pluridisciplinaire de characterisation et d'évaluation de la vulnérabilité (thème 2) » et de l'aléa, en mettant l'accent sur les approches convergentes ou divergentes des différentes sciences et disciplines et en replaçant la question de la vulnérabilité dans le système risque propre à chacune d'elles. Nous illustrons l'apport de chaque discipline aux autres en montrant notamment comment les outils de simulation hydraulique sont enrichis par les travaux historiques et les enquêtes socioethnographiques ponctuelles (Collinet, 2007 ; Geoffroy, 2007). L'évaluation de l'occupation de l'espace, qui peut être traduite par la caractérisation des enjeux des inondations vient compléter les recherches sur le phénomène et l'exposition (Turlica, 2007 ; Skupinski, 2007). L'ensemble des travaux actuellement réalisés va être complété et enrichi par les apports, déjà programmés pour 2008, d'autres recherches et d'autres disciplines, notamment dans le domaine de l'économie, de la sociologie et de l'ethnologie. L'objectif est de parvenir à la conception d'outils de diagnostic de la faisabilité des techniques douces permettant de « passer de la recherche à l'action » pour répondre aux attentes des acteurs chargés de la gestion de la basse vallée de la Bruche (Conseil Général du Bas-Rhin, Communauté Urbaine de Strasbourg, Direction Régionale de l'ENvironnement Alsace et, Agence de l'Eau Rhin-Meuse) associés à ce projet dès sa conception.
Databáze: OpenAIRE