Making space and community through memory
Autor: | Adjemian, Boris, Suciyan, Talin |
---|---|
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2017 |
Předmět: |
lcsh:History (General) and history of Europe
génocide photographie orphelinats humanitarianism photography philanthropic organisations diaspora arménienne genocide memories lcsh:D mémoires organisations philanthropiques Armenian diaspora lcsh:H1-99 lcsh:Social sciences (General) action humanitaire orphanages |
Zdroj: | Études Arméniennes Contemporaines, Vol 9, Pp 75-113 (2017) |
ISSN: | 2425-1682 2269-5281 |
Popis: | This article aims to discuss the making of space and community in the Armenian quarter of Jerusalem, by introducing a collection of photographs from the AGBU Nubar Library in Paris, which were gathered and archived in the 1920s and 1930s. Taking into consideration the multi-layered history of the refugees and orphans who inhabited this place in the post-WWI years and the older presence of Armenian communities and religious institutions in Palestine, it analyses the ways memories act on the making of an Armenian communal space in Jerusalem. A crucial issue raised in this article regards the utilisation historians can make of such a photographic archive from the perspective of constructing a social history of twentieth-century Armenian Jerusalem. More than other available sources, the visual archive brings into partial view the experiences and lives of those who were forgotten or ignored in the post-genocide period, showing how such memories contribute to the melting and merging of segmented pasts within the space of community. Cet article analyse la manière dont les mémoires agissent sur la fabrique d’un espace communautaire arménien à Jérusalem. Il se fonde pour cela sur l’étude d’une collection de photographies produites ou rassemblées dans l’entre-deux-guerres et conservées à la Bibliothèque Nubar de l’UGAB, à Paris. Cette archive visuelle met en valeur les strates multiples de l’histoire des réfugiés et des orphelins qui ont habité dans ce lieu dans les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale, et celle des présences plus anciennes de communautés et institutions religieuses arméniennes en Palestine. Il s’agit ici d’interroger l’apport d’une archive photographique de ce type dans la perspective d’une histoire sociale de la Jérusalem arménienne au 20e siècle. Son étude lève en effet partiellement le voile sur des expériences personnelles oubliées ou ignorées de la période post-génocidaire. Elle souligne également à quel point les mémoires contribuent à la confusion et la fusion de passés segmentés à l’intérieur d’un même espace communautaire. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |