'Le cadavre outragé du connétable d'Armagnac : itinéraires d'infamie (juin 1418) et honneurs posthumes (mai 1436, novembre 1437) à Paris'

Autor: Gilet, Myriam
Přispěvatelé: GILET, Myriam, Christiane Raynaud, Michel Pastoureau, Temps, espaces, langages Europe méridionale-Méditerranée (TELEMME), Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences humaines et Sociales de Montpellier (CRISES), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM), Christiane Raynaud (dir.)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2022
Předmět:
Zdroj: Cohésion sociale, identités, contestations et révoltes au Moyen Âge (XIIe-XVe siècles). Miscellanea Recordium
Christiane Raynaud (dir.). Cohésion sociale, identités, contestations et révoltes au Moyen Âge (XIIe-XVe siècles). Miscellanea Recordium, Léopard d'or, pp.307-341, 2022, Cahiers du Léopard d'or, vol. 19, 978-2-86377-282-9
Popis: une carte hors-texte en noir et blanc; International audience; On June 12th 1418 in Paris, the Count of Armagnac and his partisans died in prisons, killed by pro-Burgundian rioters. Through their writings, some contemporaries of this slaughter related the Constable’s corpse had been outraged three days long, and also wrote about his funeral which was held in Paris after it had been taken back in April 1436 by the king of France’s army. Beyond the bloody quarrel of princely factions and the violence of craft solidarities, the fate of his body and his memory during the first third of the 15th century also reveals the ambiguous relationship between the monarchical authority and the “good city” eager to preserve its franchises and liberties.; Le 12 juin 1418 à Paris, le comte d’Armagnac et ses partisans ont péri prisonniers lors d’une émeute pro-bourguignonne. Dans leurs écrits, des contemporains du massacre ont relaté les avanies du cadavre du connétable, ayant été outragé pendant trois jours, voire ses obsèques célébrées dans la ville reprise en avril 1436 par l’armée du roi de France. Par-delà la querelle sanglante des factions princières et la violence des solidarités de métiers, le sort réservé à son corps et à sa mémoire dans le premier tiers du XVe siècle, témoigne également des relations ambiguës de l’autorité monarchique et de la bonne ville jalouse de ses franchises et libertés.
Databáze: OpenAIRE